La présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde a assuré jeudi que l'institution "n'hésitera pas" à recourir à son nouvel instrument pour protéger les Etats les plus fragiles contre des attaques spéculatives sur leur dette.

Sans prononcer le nom de l'Italie, en pleine tempête politique, Mme Lagarde a expliqué que le Conseil des gouverneurs "préférerait ne pas utiliser" le bouclier mis au point pour aplanir les écarts indésirables de taux d'emprunts entre pays, mais "si nous devons l'utiliser, nous n'hésiterons pas". La BCE "est capable de faire les choses en grand pour cela", a-t-elle ajouté en conférence de presse.