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  • © 2020 AFP | Crée le 09.09.2020 à 19h11 | Mis à jour le 09.09.2020 à 19h12
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    De la fumée s'échappe du site de l'explosion qui a ciblé le convoi d'Amurllah Saleh, le président afghan, à Kaboul, le 9 septembre 2020 Najiba NOORI-AFP

    Au moins six personnes ont été tuées et douze blessées lors d'une attaque à la bombe visant le convoi d'Amrullah Saleh, premier vice-président afghan connu pour son hostilité envers les talibans, mercredi dans le centre de Kaboul.

    "Ce matin alors que nous nous rendions à mon bureau, notre convoi a été attaqué. Je vais bien, mais certains de mes gardes ont été blessés", a raconté M. Saleh dans une vidéo publiée sur Facebook, la main recouverte d'un bandage.

    "J'ai des brûlures sur le visage et la main", a ajouté l'ancien chef des services de renseignement afghans.

    Akmal Samsoorn, porte-parole du ministère de la Santé, a déclaré à l'AFP que six cadavres et 12 blessés avaient été emmenés dans les hôpitaux de la capitale.

    Le porte-parole du ministère de l’Intérieur Tareq Arian a confirmé l'attaque, précisant quant à lui que deux morts et 12 blessés avaient pour l'instant été recensés.

    "L'explosion d'aujourd'hui n'a rien à voir avec nous", a réagi le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid interrogé par l'AFP.

    Selon un collaborateur du vice-président, qui a parlé à l'AFP sous couvert d'anonymat, un kamikaze s'est fait exploser près du convoi alors que M. Saleh se rendait à son bureau.

    Abdullah, un commerçant qui, comme de nombreux Afghans, n'utilise qu'un seul nom, a raconté que ses fenêtres avaient été brisées par l'explosion. "Un magasin qui vend des bouteilles de gaz a aussi pris feu, faisant exploser les bouteilles", a-t-il ajouté.

    Le président afghan Ashraf Ghani a condamné l'attaque.

    Connu pour ses positions hostiles aux talibans, Saleh avait déjà été échappé à une tentative d'assassinat l'été dernier pendant la campagne présidentielle, quand un kamikaze et des hommes armés avaient attaqué ses bureaux.

    L'attentat avait fait au moins 20 morts, pour la plupart des civils, et 50 blessés.

    "Après huit heures de combat, je suis retourné à mon bureau, pour voir mes amis et collègues massacrés", avait-il raconté quelques mois plus tard au site indien The Print.

    - "Guerre de mots" -

    "C'est un combat sérieux. Ce n'est pas une guerre de mots. C'est une guerre qui implique le sang. Ils n'avaient pas pris le risque de me rater, mais ils l'ont fait, ils m'ont manqué", avait-il commenté ajoutant que "le cerveau (de l'attaque) était l'ISI", la puissante agence de renseignement militaire du Pakistan, dont il avait dénoncé "l'effrayante ingérence et la manipulation de la société afghane".

    Dans un tweet, le ministère de Affaires étrangères a "fermement condamné" ce nouvel attentat. "C'est un soulagement que le premier vice-président soit indemne", a poursuivi Islamabad, que Kaboul et Washington accusent de soutenir les talibans, ce que le Pakistan nie.

    L'attaque de mercredi intervient alors que l'équipe de négociateurs afghans et les talibans doivent bientôt démarrer des pourparlers de paix inédits au Qatar.

    Dimanche, M. Saleh avait déclaré que l'engagement des talibans pour la paix serait mesuré dès le début des négociations, lorsque la délégation de Kaboul fera pression pour un cessez-le-feu permanent.

    "Le premier test pour les talibans est (un) cessez-le-feu", a annoncé Saleh lors d'une interview sur Tolo News, une chaine de télévision privée afghane.

    "S'ils acceptent un cessez-le-feu, ils sont engagés pour la paix. Si ce n'est pas le cas, ils ne le sont pas", avait-il insisté.

    Alors que les préparations sont en cours pour les pourparlers de Doha, la violence n'a pas cessé.

    Mardi, le porte-parole du président afghan avait accusé les talibans de mener des attaques quotidiennement à travers le pays.

    "Ces attaques brisent l'espoir de millions d'Afghans qui rêvent de paix et qui ont hâte de voir les pourparlers de paix débuter et la violence cesser", a-t-il écrit sur Twitter.

    Prévue en mars, l'ouverture d'un dialogue de paix, inédit entre les deux camps, a été reportée à plusieurs reprises du fait de désaccords autour d'un échange de prisonniers aujourd'hui presque achevé.

    La date de leur démarrage n'a pas encore été fixée alors que plusieurs pays dont la France et l'Australie s'opposent à la libération de six derniers captifs, coupables d'avoir tué plusieurs de leurs ressortissants.

    Selon Saleh, ces prisonniers seront transférés au Qatar.

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