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  • © 2017 AFP | Crée le 19.10.2017 à 23h18 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h36
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    Le leader de la CGT Philippe Martinez, le 12 octobre 2017 à Paris LUDOVIC MARIN-AFP/Archives

    "On est déterminés à aller jusqu'au bout", a assuré jeudi à Marseille le leader de la CGT Philippe Martinez, qui participait dans la cité phocéenne au défilé contre la réforme du Code du travail.

    Le cortège s'est mis en branle peu après 11H00, sur le Vieux Port, aux cris de: "Est-ce que les fainéants sont dans la rue? Est-ce que les vacanciers sont dans la rue ? Est-ce que les travailleurs sont dans la rue ?" et derrière le leader de la CGT, syndicat à l'origine avec Solidaires de la manifestation.

    "J'étais jamais venu à Marseille, et comme on dit: il n'y a pas que Paris en France", a déclaré à la presse Philippe Martinez, estimant qu'il fallait "défiler partout". "C'est une journée de plus, c'est pas la dernière", a-t-il poursuivi, estimant que la contestation "ne faiblissait pas", malgré une participation en baisse.

    Le défilé marseillais, qui a rassemblé 3.000 personnes selon la préfecture de police et 20.000 selon la CGT, était moins fourni que lors des deux manifestations précédentes contre la réforme du Code du travail : le 21 septembre, la CGT avait revendiqué 50.000 personnes et la police avait annoncé 4.500. Le 12 septembre, le syndicat avait compté 60.000 participants contre 7.500 pour les forces de l'ordre.

    "Il y a besoin de continuer à expliquer, de développer l'ensemble des préoccupations", a ajouté Philippe Martinez, citant pêle-mêle "la question des retraites, des pensions, et l'augmentation de la CSG, la question de la jeunesse avec la sélection à l'entrée de l'université". "Le mécontentement, il est là. Il faut fédérer, faire converger ce mécontentement pour que la mobilisation continuer de s'amplifier", a-t-il souhaité.

    Pour la troisième fois, les syndicats partent en ordre dispersé dans la mobilisation et ont échoué le 9 octobre, à l'issue d'une réunion entre toutes les confédérations, à s'accorder sur une journée d'action unitaire.

    Toutes les organisations émettent des critiques contre les ordonnances quant aux risques que représentent certaines mesures pour le salarié, comme le plafonnement des indemnités prud'homales ou la fusion des instances représentatives du personnel, dont le décret d'application n'a toujours pas été publié.

    Toutefois, elles sont très divisées sur les modalités d'action et semblent déjà, pour certaines, tournées vers le prochain volet des réformes sociales.

    Une nouvelle intersyndicale, programmée le 24 octobre, pourrait donner lieu à un appel plus unitaire, éventuellement avec FO et la CFE-CGC, espèrent la CGT et Solidaires.

    Pour Philippe Martinez, "aucune organisation syndicale aujourd'hui, sur la question des ordonnances, n'est d'accord avec le gouvernement". Pour lui, "il n'y a aucune raison qu'on ne se retrouve pas tous ensemble pour dénoncer la politique du gouvernement".

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