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  • © 2018 AFP | Crée le 21.01.2018 à 22h55 | Mis à jour le 05.08.2020 à 08h01
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    Des manifestants rassemblés à Kinshasa, le 12 janvier 2018, à l'issue d'une messe en hommage aux victimes de la marche du 31 décembre 2017 contre le président congolais Joseph Kabila JOHN WESSELS-AFP/Archives

    Au moins une personne est morte dimanche à Kinshasa où les forces de sécurité congolaises ont tiré à balles réelles pour disperser des marches interdites organisées par un collectif catholique contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, ont indiqué l'ONU et des témoins.

    Une jeune fille de 16 ans est décédée après un tir de rafales d'une "auto-mitrailleuse" visant l'entrée de l'église Saint-François-de-Salles dans la commune de Kitambo, a déclaré à l'AFP le médecin, ex-ministre et opposant Jean-Baptise Sondji, qui affirme s'être trouvé sur les lieux.

    La Mission des Nations unies au Congo (Monusco) a également fait état d'un mort dans cette paroisse, mais parlait d'un homme à la mi-journée.

    "Une auto-mitrailleuse est passée devant la paroisse. Ils se sont mis à tirer des balles réelles. Je me suis protégé", a déclaré M. Sondji joint par téléphone.

    "Une jeune fille qui se trouvait à la porte latérale gauche de l'église a attrapé une balle au niveau de l'humérus gauche qui était complètement déchiqueté", a-t-il poursuivi.

    "Elle avait beaucoup saigné. On a essayé de mettre un garrot. J'ai essayé les massages cardiaques", a-t-il poursuivi.

    Le médecin a estimé que la jeune fille était déjà morte quand elle a été transportée en taxi vers l'hôpital de Kitambo. Des membres de la Croix-Rouge lui ont confirmé le décès, affirme-t-il. "Ils ont pris le corps qui est à la morgue de l'hôpital Mama Yemo".

    Au moins 16 personnes ont été blessées, dont quatre grièvement parmi lesquelles deux par balle, a par ailleurs indiqué à l'AFP une infirmière du centre médical Mgr Léonard, près de l'église Saint-Joseph, dans une autre commune populaire de Kinshasa.

    Outre des gaz lacrymogènes, les forces de sécurité massivement présentes dans la ville ont utilisé des balles réelles pour disperser ces marches après la messe, selon deux journalistes de l'AFP sur le terrain.

    Des tensions ont également été rapportées dans les grandes villes -Kisangani, Lubumbashi, Goma, Beni et Mbuji Mayi- par des correspondants de l'AFP.

    Fait nouveau par rapport à la précédente marche du 31 décembre, des manifestants ont tenté de résister aux forces de l'ordre après la dispersion de leur rassemblement.

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