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  • © 2017 AFP | Crée le 26.09.2017 à 21h59 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h32
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    Alexandre Artaud remporte le 1er prix du concours "Ma thèse en 180 secondes" le 3 juin 2015 à Nancy JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN-AFP/Archives

    "Une expérience incroyable", "un sacré challenge": à la veille de la finale internationale 2017 du concours de vulgarisation scientifique "ma thèse en 180 secondes", des lauréats reviennent sur cette "belle aventure humaine" qui permet d'"apprendre à communiquer".

    "C'était une très belle expérience et au final une magnifique surprise !", explique à l'AFP la Suissesse Désirée Koening, lauréate 2016 et cette année membre du jury.

    Jeudi à Liège, en Belgique, 20 nouveaux doctorants, issus de 15 pays, monteront sur scène pour la quatrième édition de la finale internationale de "Ma thèse en 180 secondes" avec un objectif: faire comprendre leur sujet de thèse, en trois minutes chrono avec pour seul support une diapositive.

    "De belles rencontres", "une chouette expérience humaine qui fait grandir", les anciens lauréats restent visiblement marqués par leur participation et leur contact avec les médias, avouant pour certains que le tout leur ont apporté "une confiance de ouf" ou encore "une grande visibilité".

    Mais pour eux, l'aventure ne se résume pourtant pas à un simple challenge personnel.

    Le défi d'éloquence représente aussi une belle occasion de s'adresser au public, "de donner envie aux gens de se renseigner un peu plus" ou "reveiller des vocations", pour le belge Adrien Deliege gagnant de la version 2015 du défi d'éloquence.

    Ce genre de spectacle "permet au monde d’aujourd’hui de s’intéresser davantage aux sciences", explique la Sénégalaise Ndeye Coumba Fall qui après avoir remporté sa finale nationale en juillet remonte, jeudi, sur la scène.

    - 'pas du luxe' -

    "C'est important de développer la communication entre le public et la science. On va vers un monde qui est de plus en plus scientifique, de plus en plus technique", explique Adrien Deliege, mathématicien qui s’apprête à intégrer un laboratoire de recherche en "machine learning" (intelligence artificielle), un secteur où le grand public a du mal à faire la part des choses entre fantasme et réalité.

    "On a plus que jamais besoin de tout ce qui met en valeur la science, vu la montée de l’obscurantisme", ajoute la Française Marie-Charlotte Morin, prix du public de la première finale internationale, qui depuis se consacre à la vulgarisation.

    "Plus de gens s’intéressent à la science que ce que l'on pourrait croire, il faut juste leur parler de façon compréhensible", explique Désirée Koening.

    Plus concrètement, "les chercheurs ont besoin de communiquer pour aller chercher des fonds auprès du grand public", rappelle Marie-Charlotte Morin qui explique que de nos jours "très peu d'argent provient du ministère, que les pourcentages des projets financés sont de plus en plus faibles".

    Si ces participants s'accordent tous sur la nécessite de communiquer simplement leur savoir, de parler de sciences autrement, ils reconnaissent également que la vulgarisation est un art complexe.

    Et ce sont "des compétences sur lesquelles on ne travaille pas forcément", explique Désirée Koening qui regrette que "communiquer sur ses recherches ne soit pas enseigné au cours du cursus universitaire".

    Or, rien qu'en France, grâce aux journées de formation organisées autours du concours, "un millier d’étudiants ont été formés à la vulgarisation scientifique depuis 2014", explique la Conférence des présidents d'université (CPU) et le CNRS qui organisent le concours dans l'Hexagone.

    "Ma thèse en 180 secondes nous permet d'apprendre à communiquer et ce n'est pas du luxe", conclut Marie-Charlotte Morin.

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