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  • © 2016 AFP | Crée le 19.05.2016 à 18h55 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h12
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    Un véhicule de police incendié le 18 mai 2016 à Paris

    Manuel Valls a souhaité jeudi des "sanctions implacables" contre les casseurs ayant incendié une voiture de police en plein Paris, appelant par ailleurs les syndicats à envisager de réduire le nombre de manifestations du fait des violences commises en marge.

    "L'Etat de droit est notre bien le plus précieux et les sanctions doivent être implacables, l'enquête vient de commencer, les interpellations ont eu lieu", a rappelé le Premier ministre sur RTL, fustigeant "des individus qui veulent se payer un flic, qui veulent tuer un policier".

    "Il n'y a aucune consigne de retenue, aucune consigne de ne pas interpeller, aucune consigne de ne pas aller jusqu'au bout pour ne pas appréhender les casseurs", a également affirmé M. Valls après des accusations de laxisme ou d'ordres tardifs face aux violences. "Les ordres sont donnés face à cette violence, à Paris, à Nantes, à Rennes, à Toulouse", a-t-il assuré.

    Tout en rappelant que le droit de manifester était "un droit constitutionnel, et heureusement", et disant "ne pas confondre ceux qui manifestent avec les casseurs", le chef du gouvernement a par ailleurs appelé les syndicats à "prendre leurs responsabilités".

    S'agit-il de leur demander d'appeler à moins de manifestations ? "Si, à chaque manifestation, il y a aujourd'hui des casseurs, on doit s'interroger sur la pertinence d'un certain nombre de ces manifestations. Et, en tout cas, les services d'ordre (syndicaux), avec le soutien bien sûr de la police, doivent prendre toutes les mesures pour empêcher les casseurs à se mêler à la foule des manifestations", a affirmé M. Valls.

    - "Rassurer" les routiers mais non aux blocages -

    Le chef du gouvernement a par ailleurs confirmé que de nouvelles listes de personnes interdites de se rendre à des manifestations contre le projet de loi travail seraient déposées par les autorités, bien que la justice administrative ait cassé une décision similaire.

    "Des listes de noms vont être de nouveau décidées pour empêcher encore une fois un certain nombre de personnes de se rendre à des manifestations par ailleurs interdites. Et j'espère que cette fois-ci, la justice administrative confirmera la décision du ministère de l'Intérieur", a-t-il dit. Le ministre de l'Intérieur et le préfet de police de Paris avaient pris "les bonnes décisions", en décidant de ces mesures, a estimé M. Valls.

    Parmi les quatre personnes interpellées mercredi, trois faisaient l'objet d'une interdiction de manifester annulée par le tribunal administratifs.

    Alors que le mouvement s'est étendu cette semaine aux chauffeurs routiers, à l'appel notamment de la CGT, le Premier ministre s'est dit prêt à faire lever les blocages des raffineries, ports et aéroports en cas de nouveaux barrages.

    Interrogé sur RTL pour savoir s'il était prêt à faire dégager les accès, il a répondu: "Mais bien sûr, l'accès aux ports, l'accès aux centres névralgiques économiques, l'accès aux aéroports doit être possible et on ne peut pas tolérer ces barrages, même si c'est une difficulté supplémentaire pour les forces de l'ordre".

    Le Premier ministre s'est toutefois employé à "rassurer" les routiers, assurant qu'il n'y avait pas de "conséquences" dans le projet de loi sur leur rémunérations, en accusant la CGT et FO, "qui sont minoritaires dans le transport routier", de vouloir "attiser les inquiétudes en faisant croire que la loi travail mènerait à baisser la rémunération des heures supplémentaires des routiers" à "10% au lieu de 25%".

    "Sauf accord de branche signé par une majorité des organisations syndicales, les heures de conduite supplémentaires des routiers resteront payées 25% de plus. Donc il n'y a aucune raison de s'inquiéter, donc il n'y a aucune raison de manifester, donc il n'y aucune raison de bloquer des raffineries, des ports, des aéroports", a-t-il ajouté.

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