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  • © 2016 AFP | Crée le 31.03.2016 à 15h17 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h07
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    Manifestation pour le retrait de la loi el Khomri le 24 mars 2016 à Paris DOMINIQUE FAGET-AFP/Archives

    La déchéance de nationalité à peine enterrée, le gouvernement affronte jeudi l'épreuve de la rue, avec une nouvelle mobilisation, que les syndicats organisateurs promettent "grosse", contre la loi travail jugée "toxique" pour les salariés.

    Le mouvement s'annonce large: des préavis de grève ont été déposés à la RATP, SNCF, EDF, Air France, Total, dans le contrôle aérien et plus généralement dans la fonction publique, le commerce, la presse, les ports et docks, les casinos...

    Plus de 200 défilés, manifestations et rassemblements sont prévus un peu partout en France, selon le décompte de la CGT.

    "De toute évidence, ce texte ne permettra pas les créations nécessaires d'emplois, généralisera la précarité et aggravera les inégalités professionnelles notamment envers les femmes et les jeunes", estiment les sept syndicats à l'initiative de la mobilisation (CGT, FO, Solidaires, FSU, Unef, FIDL, UNL), promettant une "grosse" journée.

    A Paris, la manifestation partira à 13H30 de place d'Italie en direction de Nation, avec Philippe Martinez (CGT), Bernadette Groison (FSU), Jean-Claude Mailly (FO) et William Martinet (Unef) en tête de cortège. Des députés écologistes ont prévu de participer à la journée d'action, dont l'ancienne ministre Cécile Duflot et Noël Mamère.

    Laurent Berger, le numéro un de la CFDT, a jugé "un peu fourre-tout" les mots d'ordre de la mobilisation jeudi, reconnaissant toutefois "un mal-être et une cristallisation de ce mal-être autour" de la loi travail.

    De son côté, Philippe Martinez attend "énormément de monde" dans les rues. Il juge que "cette journée cristallise aussi un certains nombre de mécontentements et de revendications, évoquant "l'amertume chez les fonctionnaires" ou "les questions d'organisation du temps de travail" à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris.

    Lors de la précédente mobilisation similaire, le 9 mars, plus de 200.000 personnes avaient défilé dans l'Hexagone (450.000 selon les organisateurs). Les sept syndicats menacent d'en organiser d'autres, afin de peser sur le débat parlementaire, qui commencera le 3 mai dans l'hémicycle.

    - Réforme 'intelligente et audacieuse' -

    Plus d'une vingtaine de lycées parisiens envisagent de fermer jeudi pour éviter des débordements. Des violences et interpellations ont marqué la précédente journée, le 24 mars, lancée par les organisations de jeunesse et soutenue par les syndicats de salariés.

    Même réécrit, ce texte "reste toxique pour les salarié-es d'aujourd’hui et de demain", selon les sept syndicats.

    Vraisemblablement la dernière du quinquennat, cette réforme est également l'une des plus décriées, comme l'a été la loi Macron, qui a nécessité le recours à l'article 49-3 ou la révision constitutionnelle initiée après les attentats de novembre, que François Hollande a dû abandonner.

    Mais le gouvernement insiste: il n'est pas question de retirer cette réforme "intelligente, audacieuse et nécessaire", selon Manuel Valls. "Ce projet de loi vise justement à développer l'embauche, l'emploi durable", a ajouté mercredi la ministre du Travail Myriam El Khomri, disant "entendre les inquiétudes de la jeunesse".

    Face à la grogne, jusque dans les rangs de la majorité, contre un texte jugé trop favorable au patronat et insuffisamment protecteur pour le salarié, le gouvernement est revenu sur certains articles (plafonnement des indemnités prud'homales, décisions unilatérales de l'employeur).

    Cependant, les critiques restent vives, comme l'ont montré les auditions de Mme El Khomri, du patronat et des syndicats mardi et mercredi en commission des affaires sociales.

    Si un consensus se dessine entre plusieurs syndicats pour réclamer la réécriture de certains articles (licenciement économique, compte personnel d'activité, rôle de la branche), le patronat, lui, réclame un "retour à la première version du texte" et met en garde contre "tout nouveau recul".

    La ministre du Travail promet que le débat parlementaire va "enrichir" la réforme avec des propositions émanant "de droite et de gauche".

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