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  • © 2016 AFP | Crée le 06.07.2016 à 01h25 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h18
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    Manifestation contre la loi travail à Paris, le 5 juillet 2016

    Les opposants à la loi travail ont été moins nombreux dans les rues mardi, pour la 12e et dernière journée de mobilisation avant les vacances d'été, au moment où Manuel Valls annonçait un nouveau recours au 49-3 pour faire adopter ce projet.

    Le défilé parisien, entre place d'Italie et place de la Bastille, a rassemblé entre 6.500 et 7.500 personnes, selon la préfecture de police, la CGT avançant de son côté le chiffre de 45.000 participants. Le 28 juin, la police avait recensé, sur le même trajet, entre 14.000 et 15.000 manifestants et les syndicats 55.000.

    Le défilé s'est déroulé encore une fois sous forte surveillance policière. Selon la préfecture de police, sept personnes ont été interpellées en marge de la manifestation pour détention de "matériels non autorisés".

    C'est "la dernière manifestation avant l'été", a commenté le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, qui promet de nouveaux "temps forts à la rentrée" et d'aller à la rencontre des salariés pendant l'été. Dès mercredi, les opposants à la loi travail tiennent un meeting au gymnase Japy à Paris.

    Parmi les actions prévues cet été, des opérations péage gratuit. "On partira en vacances sans payer l'autoroute, c'est un bon début de vacances", a-t-il lancé.

    "Le gouvernement n'a pas l'opinion publique avec lui, il n'a pas la majorité syndicale avec lui, il n'a pas la majorité à l'Assemblée pour faire passer sa loi. Une fois de plus, c'est un passage en force", a insisté le leader syndical.

    Le Premier ministre, Manuel Valls, a de nouveau engagé mardi la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi travail, en annonçant à la tribune de l'Assemblée nationale le recours à l'article 49-3 de la Constitution dès le retour du texte en deuxième lecture, faute de majorité.

    - 'Sortie par le bas' -

    Force ouvrière a réagi dans un communiqué en dénonçant "une sortie par le bas" pour le gouvernement "et "un déni de démocratie".

    "Les gens ne comprennent plus ce genre de choses. C'est un passage en force qu'on le veuille ou non, qui va détruire certains pans du code du travail", a dénoncé son secrétaire général, Jean-Claude Mailly, en marge d'un déplacement mardi à l'université de Strasbourg, avertissant qu'"il y aura une pression qui va continuer pendant l'été".

    Contrairement aux 14 et 28 juin, où elle avait dû fermer ses portes en raison de la grève, la Tour Eiffel était ouverte mardi. La CGT l'a toutefois habillée aux couleurs de l'opposition à la loi avec une banderole "stop loi travail".

    Dans plusieurs villes, les défilés ont été aussi plus modestes que lors des précédentes journées et se sont déroulés dans le calme. A Rennes, les manifestants étaient 1.000, selon la préfecture, 1.500 selon FO, à Toulouse 1.700 (10.000 selon la CGT). La tendance a été la même à Grenoble (entre 800 et 2.000) ou encore Marseille (entre 1.900 et 15.000). A Bordeaux, la manifestation a réuni entre 950 (préfecture) et 4.000 personnes et s'est achevée par "un pique-nique revendicatif" devant la mairie.

    Le ciel a connu quelques perturbations et retards. Seule la CGT de la DGAC (aviation civile) appelait à la grève et le mouvement des contrôleurs aériens a entraîné des retards affectant essentiellement les compagnies low-cost. Du fait des durées très réduites de rotations de leurs avions, ces compagnies ont été contraintes d'annuler des vols.

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