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  • © 2016 AFP | Crée le 12.05.2016 à 22h15 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h11
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    Manifestation contre la loi travail à Marseille le 12 mai 2016

    Dans un climat tendu sur la loi travail dans la rue comme au PS, l'Assemblée nationale débat jeudi après-midi d'une motion de censure de la droite contre le gouvernement, qui n'a cependant quasi aucune chance d'être adoptée.

    A l'appel des sept syndicats opposés au texte, des manifestations sont programmées un peu partout, notamment à Paris où le cortège doit rejoindre en milieu d'après-midi les Invalides, tout près du Palais-Bourbon, sous haute surveillance.

    A partir de 16H00, les présidents des groupes LR et UDI, Christian Jacob et Philippe Vigier, défendront une motion de censure, déposée dans la foulée de l'engagement mardi par Manuel Valls de la responsabilité du gouvernement pour faire passer le projet de loi sans vote, en vertu du 49-3.

    Lors d'un déplacement aux Mureaux (Yvelines), François Hollande a de nouveau plaidé pour ce "texte de progrès".

    Le gouvernement a retenu nombre d'amendements du rapporteur PS Christophe Sirugue, par exemple pour renoncer à restreindre le périmètre géographique d'appréciation des difficultés d'un groupe pour les licenciements économiques. Mais il a également renoncé à la surtaxation des CDD, un temps envisagée pour satisfaire les organisations de jeunesse mais qui ulcérait le patronat.

    En fin de journée, le projet de loi, jugé trop libéral par une partie de la gauche, sera considéré comme adopté en première lecture et poursuivra son parcours au Sénat à partir du 13 juin, sauf si la censure est votée, synonyme de chute du gouvernement.

    Un scénario fort improbable. Même si les dix députés Front de Gauche et quelques élus de gauche telle l'écologiste Isabelle Attard ou l'ex-PS Pouria Amirshahi voteront avec la droite, le cumul de ces voix avec celles de LR, de l'UDI et du FN est loin de la majorité absolue de l'Assemblée, actuellement à 288. Seuls les suffrages favorables sont pris en compte pour une motion de censure.

    Notant que le gouvernement a recouru au 49-3, "pour la quatrième fois depuis le début du quinquennat, et à nouveau sur un texte présenté aux Français comme un grand texte réformateur", LR et UDI critiquent un projet devenu "l'ombre de lui-même" et "l'impasse dans laquelle François Hollande a mené notre pays".

    Hostile pour des raisons opposées, le FG soutient la motion de droite moins pour "faire tomber le gouvernement", que pour obtenir le retrait d'un texte de "régression", selon son chef de file André Chassaigne.

    - "Flibuste" -

    Mercredi, une motion de censure "des gauches" contre le gouvernement a échoué de peu à recueillir les signatures requises (56 contre 58). Mais André Chassaigne a salué "une victoire" car cette initiative a été soutenue, pour la première fois depuis 2012, par dix écologistes et 28 socialistes ou apparentés, dont les ex-ministres Benoît Hamon et Aurélie Filippetti.

    Si les contestataires PS ne voteront pas avec la droite, le chef de file des "frondeurs", Christian Paul, s'est "engagé" à retenter une motion de gauche lors des prochaines lectures du texte et a souhaité qu'"on change de gouvernement, de Premier ministre".

    A un an de la présidentielle, "il y a une fracture à l'intérieur de la gauche", où certains instaurent "un débat préprésidentiel", a pesté sur BFMTV le rapporteur.

    De quoi raviver les tensions internes. Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen et proche de Manuel Valls a appelé jeudi à "clarifier" la situation des parlementaires faisant de "la flibuste", renvoyant les décisions au groupe PS de l'Assemblée ou au parti.

    Si ces députés "s'en vont, ce serait la logique" car "être au PS garantit quand même pour beaucoup les possibilités d'être élu", a lancé Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement et proche de François Hollande.

    Hors Assemblée, une poignée de lycées étaient fermés dans la matinée à Paris, des blocages signalés à Rennes et Nantes.

    Devant le fameux lycée Henri IV, bloqué depuis 07h30 avec des poubelles et quelques dizaines de lycéens, une banderole affichait: "Le Medef ordonne, le gouvernement obéit, la jeunesse résiste".

    L'Unef a appelé à manifester, mais "c'est compliqué en ce moment de mobiliser les étudiants, en examen".

    CGT et FO veulent "construire deux nouvelles journées de grèves et manifestations" les 17 et 19 mai, n'écartant "aucun type d'initiatives pour les semaines à venir, y compris une manifestation nationale".

    Sur internet, les initiateurs de la pétition "Loi travail non merci" ont lancé une "motion de censure citoyenne", déjà signée par 150 personnalités.

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