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  • © 2016 AFP | Crée le 10.04.2016 à 00h31 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h08
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    Un manifestant nettoie ses yeux au sérum physiologique après avoir reçu des gaz lacrymogènes, à Rennes, le 9 avril 2016 lors de la manifestation contre la loi travail DAMIEN MEYER-AFP

    Quelque 1.700 personnes, selon la préfecture, manifestaient samedi en milieu de journée à Rennes contre la loi travail, un défilé marqué par des heurts avec les forces de l'ordre qui empêchaient l'accès au centre historique, et des blessés de part et d'autre.

    Selon la préfecture, deux CRS ont été blessés, dont un atteint de surdité. Un policier a aussi été touché par un projectile, une bille métallique, lancée contre lui. Les trois hommes ont été hospitalisés selon la même source.

    De son côté, le secrétaire départemental de FO Fabrice Lerestif a fait état auprès de l'AFP de 19 blessés, un chiffre non confirmé par la préfecture selon laquelle aucun manifestant n'avait été admis à l'hôpital peu avant 14H30.

    En tout état de cause, le responsable de FO a assuré auprès de l'AFP qu'il se réservait "le droit de porter plainte pour violences policières".

    Enfin, un reporter photographe a été blessé. Touché au cuir chevelu, il saignait abondamment, a constaté un photographe de l'AFP. Un collègue l'a conduit à l'hôpital.

    A plusieurs reprises, les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes contre des jeunes gens qui voulaient accéder à l'hypercentre historique de la ville, la place de la mairie et celle du Parlement de Bretagne.

    Les CRS ont aussi chargé, a constaté la journaliste de l'AFP, et notamment "pour se dégager" quand ils ont été "pris à partie par des éléments extrêmement violents utilisant des fumigènes et des projectiles divers" contre eux, a indiqué la préfecture.

    De très nombreuses personnes ont été incommodées par les gaz, le cortège étant composé en grande majorité de salariés, de familles avec enfants, de retraités.

    "On en a marre de se faire gazer, s'est plainte Isabelle, jeune retraitée des télécoms. C'est disproportionné", a-t-elle estimé.

    La manifestation se poursuivait à 14H30.

    Le préfet d'Ille-et-Vilaine Patrick Strzoda avait interdit en début de semaine toute manifestation dans le centre historique de Rennes, ainsi que tout rassemblement Place du Parlement, justifiant ses interdictions notamment par la nécessité de protéger ce secteur, de grande valeur patrimoniale.

    Les manifestants avaient commencé à se rassembler samedi en milieu de matinée sur l'esplanade Charles de Gaulle, non loin du centre historique, sous les bannières de FO, de la CGT, de Sud, de la CNT et de la Fédération anarchiste.

    Ils avaient été rejoints par des jeunes et des étudiants, certains portant des masques de carnaval ou cagoulés, qui s'étaient placés en tête du rassemblement. "Sous les cendres, la braise brûle encore", "Les conditions objectives sont réunies" pouvait-on lire sur des banderoles".

    Depuis plusieurs semaines, Rennes est le théâtre de manifestations contre la loi travail, certains manifestants n'hésitant pas notamment à envahir les voies de chemin de fer, obligeant la SNCF à interrompre le trafic des trains.

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