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  • © 2017 AFP | Crée le 11.09.2017 à 18h46 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h29
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    La ministre de la Santé Agnès Buzyn le 5 juillet 2017 à Paris Thomas Samson-AFP/Archives

    La ministre de la Santé Agnès Buzyn a fait état de 9.000 signalements d'effets indésirables par les patients prenant du Levothyrox, un médicament pour la thyroïde, et a reconnu un problème d'information des malades.

    "Si l'on regarde les enquêtes de pharmacovigilance et ce qui remonte du terrain, nous sommes à 9.000 signalements sur les trois millions de personnes" qui prennent en France du Levothyrox, a-t-elle déclaré lundi sur RTL.

    Les derniers chiffres de l'Agence du médicament (ANSM) évaluait à 5.000 le nombre de déclarations d'effets indésirables dus à la nouvelle formule du Levothyrox (crampes, maux de tête, vertiges, perte de cheveux... ).

    Les conclusions de l'enquête de pharmacovigilance seront publiées en octobre.

    La nouvelle formule a été mise sur le marché fin mars. L'Agence du médicament l'avait réclamée au laboratoire dès 2012 afin, selon elle, de rendre le produit plus stable.

    "Il n'y a pas de fraude, il n'y a pas de complot, il n'y a pas d'erreur, il y a eu un problème d'information des malades, les patients ont été surpris par une formulation qui avait changé et qui pour certains donnait des effets secondaires", a déclaré Agnès Buzyn.

    "Beaucoup de ses effets secondaires sont liés à des difficultés à redoser correctement le Levothyrox mais ils s'estompent quand on arrive à bien doser le traitement", a expliqué la ministre.

    Face aux critiques des patients qui accusent les autorités sanitaires d'"indifférence coupable", la ministre a dit qu'elle avait reçu vendredi les associations et l'actrice Annie Duperey, qui avait fortement critiqué la réaction du gouvernement.

    "J'ai trouvé le temps pour voir toutes les associations malgré la crise" provoquée par l'ouragan Irma, a expliqué la ministre.

    Vendredi, des patients de l'Association française des malades de la thyroïde (AFMT) ont annoncé leur intention de porter plainte contre les autorités sanitaires et le laboratoire Merck Serono.

    "C'est une urgence sanitaire", assurent les patients mécontents de la nouvelle formule, qui rejettent les discours rassurants des autorités de santé et souhaitent que l'ancienne formule soit mise à disposition. Le ministère et le laboratoire ont exclu cette hypothèse.

    La France est le premier pays où la nouvelle formule a été introduite mais selon Merck Serono, des procédures d'homologation sont en cours ailleurs.

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