(photo Théo Rouby)

La grève des banques est montée d’un cran ce matin à Nouméa.

Entre 400?et 500 employés marchent dans le centre-ville, réunis sous les bannières de l’USTKE, Solidarité NC, FO et l’Usoenc.

« Notre proposition a été déposée. On demande aux dirigeants de revenir à la table des négociations », précise Thierry Mayerau, secrétaire général de Solidarité NC.

Hier, l‘intersyndicale avait formulé une dernière offre aux banquiers : la revalorisation des salaires de 1 % au 1er janvier 2015, 0,5 % au premier juillet et 0,5 % au premier décembre.

Pour les grévistes, ces 2 % de revalorisation sur l’année sont à prendre ou à laisser. Ils sont entrés en nombre au siège de la BNC pour faire entendre leur voix ce matin.

« Le mouvement pourrait bien se durcir. Nous invitons tous les Calédoniens à dénoncer le pillage des richesses du pays par des multinationales extérieures », poursuivait le leader syndical, en faisant planer le spectre d’une grève générale sur les négociations.

Les grévistes mettent dans la balance les « bénéfices records » des banques calédoniennes l’an dernier.

Les leaders du SNB et la CFE-CGC, deux autres membres de l’intersyndicale, ne participaient au mouvement ce matin.

Théo Rouby

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