Ce matin, le tribunal correctionnel de Nouméa devait juger un touriste japonais pour « détention et transport d’espèce protégée », mais le procès a été renvoyé au 31 août. Les pièces fournies par le prévenu à son avocat n’ont pas été traduites dans les temps, repoussant ainsi l’examen de ce dossier par les juges.

En janvier dernier, les gendarmes de l’Ile des Pins avaient intercepté ce touriste lors de son embarquement à l’aérodrome. Il avait dissimulé 79 geckos contenus dans 9 sacs en toile dans ses bagages.

Interrogé par les gendarmes, ce quadragénaire avait reconnu être passionné par le reptile, pratiquer l’élevage et faire commerce de l’animal. Ce qui était susceptible de lui procurer un revenu annuel pouvant aller jusqu’à 1,5 million de CFP.

La province sud, compétente en matière de protection de l’environnement, s’est portée partie civile dans cette affaire et compte réclamer une somme de 5,9 millions de dommages et intérêts correspondant selon elle au préjudice subi pour le prélèvement de ces espèces endémiques et protégées.