Après le passage du cyclone Pam, en mars 2015, et la destruction de nombreux plants de kava, notamment sur Santo et Pentecost, les prix avait flambé et la production destinée à l’export risquait de diminuer. Une inquiétude partiellement levée quelques mois plus tard, malgré l'interdiction toujours en vigueur d'exporter vers les marchés nord-amércains.

Si l'autorisation d'entrer en Allemagne (avril 2015) n'a pas eu d'effet sur les volumes exportés de kava, les producteurs de kava en ont profité pour rétablir l’image de leur produit et rassurer les consommateurs potentiels. Un travail qui a porté ses fruits.

Selon nos confrères du média australien ABC, le kava a gagné en popularité en Occident, et tout particulièrement aux Etats-Unis, troisième consommateur - après la Nouvelle-Calédonie et Fidji - de la racine exportée par le Vanuatu.

« L'export de kava a littéralement explosé et les prix des racines fraîches en vente au Vanuatu a triplé ces dernières années », assure ABC, qui indique que les revenus de l'industrie du kava avoisinent les 2 milliards de francs par an. D'où la volonté du Vanuatu de renforcer la qualité de ses produits.