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  • © 2016 AFP | Crée le 06.09.2016 à 04h56 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h29
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    De la fumée s'élève du massif des Calanques, le 5 septembre 2016 à Marseille

    Quelque 250 hectares de végétation avaient été parcourus par un violent incendie attisé par le mistral lundi en début de soirée dans les calanques, aux portes de Marseille, moins d'un mois après qu'un précédent sinistre a menacé la ville.

    "La situation est très difficile, il y a des rafales de 80 à 100 km/h", a déclaré vers 19H15 à l'AFP Didier Réault, adjoint LR au maire de Marseille et président du Parc national des calanques.

    A cette heure, quelque 250 hectares avaient déjà été parcourus par les flammes, dans ce sinistre qui s'est déclaré autour du col de la Gineste, entre Marseille et Cassis, à proximité du campus universitaire de Luminy.

    Selon M. Réault, aucune habitation n'était menacée par les flammes en début de soirée, et l'auberge de jeunesse de la Gardiole, au cœur des calanques, avait été évacuée.

    "Incendie, il est demandé à tous les habitants de Luminy, du Redon, av. Delattre de Tassigny et Vaufrèges de ne pas rentrer chez eux", a tweeté sur son compte la mairie de Marseille, citant les quartiers proches du sinistre.

    Un gymnase va également être ouvert à partir de 19H30 pour "les personnes ayant des difficultés pour rejoindre leur domicile", a aussi précisé la mairie.

    - "Danger exceptionnel" -

    "Des moyens considérables ont été déployés", a expliqué un porte-parole des marins-pompiers. "La cellule de crise est bien évidemment activée et le préfet se rend sur place", a-t-on précisé à la préfecture des Bouches-du-Rhône.

    La route du col de la Gineste, qui traverse le massif reliant Marseille à Cassis, a été coupée à la circulation, a indiqué le centre régional d'information sur la circulation routière (Cricr).

    La préfecture précise que le feu a franchi cette route et est "poussé plein Est par un vent extrêmement violent". Elle demande aux habitants des environs de ne pas tenter de rentrer chez eux, au risque de gêner les manœuvres des pompiers.

    Un impressionnant panache de fumée est visible depuis le centre-ville de Marseille et les Canadair multipliaient en début de soirée les rotations pour tenter de contenir au maximum le sinistre.

    "Les hélicoptères bombardiers d'eau n'ont pas pu décoller à cause du vent, c'était trop dangereux", a précisé M. Réault. "D'ici une heure (environ 20H30, ndlr), ça va être la fin des moyens aériens (qui ne volent plus la nuit, ndlr), on tente de faire le maximum pour limiter la casse", a-t-il ajouté.

    Le département des Bouches-du-Rhône avait été placé lundi en situation de "danger exceptionnel", une première depuis plusieurs années. La température dépasse les 30°C tous les jours depuis fin août dans les Bouches-du-Rhône, des températures inhabituellement élevées.

    La faible pluviométrie de l'hiver et du printemps, conjuguée aux chaleurs durables de l'été dans tout le sud-est de la France, ont favorisé les départs de feu cette année. Le 10 août, un incendie au nord de Marseille a ravagé plus de 3.000 hectares et touché 1.500 maisons, dont 30 ont été détruites. Il s'est arrêté aux portes de la cité phocéenne.

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