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  • © 2016 AFP | Crée le 27.06.2016 à 21h23 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h17
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    Le Premier ministre isarélien Benjamin Netanyahu rencontre le secrétaire d'Etat américain John Kerry le 27 juin 2016 à Rome

    Israël et la Turquie officialisent lundi la normalisation de leurs relations après six années de brouille, un rapprochement salué comme un "pas positif" par les Etats-Unis, alliés des deux pays.

    Les détails de l'accord devaient être dévoilés dans la journée à la fois à Rome, où le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rencontre le secrétaire d'Etat américain John Kerry, et à Ankara.

    M. Netanyahu a assuré que ce rapprochement allait avoir "des conséquences positives" et "immenses pour l'économie" d'Israël, qui recherche des débouchés pour les réserves gazières qu'il va commencer à exploiter en Méditerranée.

    Le nouveau Premier ministre turc Binali Yildirim devait pour sa part s'exprimer à la mi-journée. Un haut responsable turc a déclaré que l'accord représentait "une victoire diplomatique pour la Turquie".

    Le retour à des relations normales réjouit les Etats-Unis, proches alliés à la fois de la Turquie, membre de l'Otan, et d'Israël. Ils comptent sur les deux pays pour renforcer la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

    Ankara était un allié régional capital pour Israël jusque dans les années 2000.

    Mais leurs relations se sont ensuite progressivement détériorées, avant d'être réduites de manière drastique en 2010 en réaction à l'assaut meurtrier lancé par des commandos israéliens contre le Mavi Marmara, un navire affrété par une ONG humanitaire turque pour tenter de briser le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza. Cette opération s'était soldée par la mort de 10 Turcs.

    Israël avait présenté ses excuses en 2013 mais les tensions s'étaient ravivées l'année suivante avec une nouvelle offensive israélienne dans la bande de Gaza.

    Afin de rassurer les Palestiniens, le président turc Recep Tayyip Erdogan s'est entretenu dans la nuit avec le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, selon un communiqué de la présidence palestinienne. M. Erdogan a également rencontré vendredi le chef du Hamas, Khaled Mechaal, basé à Doha.

    - Retour des ambassadeurs -

    Au cours des dernières semaines, la Turquie et Israël avaient esquissé leur rapprochement, Ankara étant mu par une volonté de restaurer son influence régional, selon des experts.

    Israël s'est notamment engagé à verser 20 millions de dollars (18 millions d'euros) dans un fonds d'indemnisation pour les familles des dix Turcs tués lors de l'assaut contre le Mavi Marmara en 2010 en échange de l'abandon par Ankara de poursuites judiciaires contre les militaires israéliens, a indiqué dimanche à l'AFP un responsable israélien sous le couvert de l'anonymat.

    Il a également précisé que l'accord prévoyait le retour des ambassadeurs à Ankara et Tel-Aviv.

    La Turquie avait posé trois conditions à une normalisation des relations: des excuses publiques pour l'assaut, des indemnisations financières pour les victimes et la levée du blocus de Gaza, contrôlée par le Hamas.

    Israël impose un strict contrôle sur les livraisons vers l'enclave palestinienne pour empêcher le mouvement islamiste Hamas de recevoir du matériel susceptible de servir à mener des attaques contre l'Etat hébreu.

    L'Etat hébreu contrôle toutes les entrées et sorties de biens et de personnes de Gaza, à l'exception du terminal de Rafah, vers l'Egypte, que Le Caire tient fermé en quasi-permanence.

    Les deux premières conditions ont été partiellement satisfaites et un compromis semble avoir été trouvé sur l'acheminement de l'aide turque aux habitants de Gaza via le port israélien d'Ashdod plutôt que de l'envoyer directement à cette enclave palestinienne, selon Ankara.

    Selon les médias israéliens, Ankara se serait engagée à empêcher le Hamas au pouvoir à Gaza de mener des activités anti-israéliennes à partir de son territoire, mais il pourra continuer à avoir des activités diplomatiques en Turquie.

    M. Netanyahu était soumis à des pressions en Israël pour ne pas signer cet accord sans que le Hamas s'engage à restituer les corps de deux soldats israéliens tués à Gaza en 2014 mais aussi à libérer deux Israéliens présumés vivants et détenus par le mouvement islamiste.

    M. Erdogan a accepté, selon le responsable israélien, d'apporter son aide sur cette question.

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