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  • © 2018 AFP | Crée le 29.01.2018 à 01h30 | Mis à jour le 05.08.2020 à 08h02
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    Le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin le 24 janvier 2018 à Paris LUDOVIC MARIN-AFP/Archives

    Des membres du gouvernement et de la majorité ont pris la défense dimanche du ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, visé par une plainte pour viol jugée "embarrassante" pour le gouvernement par une ex-ministre PS.

    Après une première plainte mi-2017, classée sans suite, cette affaire a rebondi samedi avec l'annonce par le parquet de Paris de la réouverture d'une enquête pour des faits présumés de 2009, contestés catégoriquement par l'intéressé.

    La plaignante, âgée de 46 ans, ancienne call-girl, s'était adressée en 2009, selon Le Monde, à M. Darmanin, alors jeune chargé de mission au service des affaires juridiques de l'UMP, pour tenter de faire annuler une condamnation prononcée à son encontre en 2004 pour des faits de chantage et d'appels malveillants contre un de ses anciens compagnons.

    D'après le quotidien, M. Darmanin lui aurait fait miroiter son appui auprès de la Chancellerie en échange de faveurs sexuelles.

    Dès l'annonce de cette réouverture d'enquête, Matignon avait fait savoir samedi à l'AFP que M. Darmanin, ancien membre de LR passé à LREM, conservait "toute la confiance" d'Edouard Philippe. L'entourage du Premier ministre avait précisé que "M. Darmanin a été d'une totale transparence vis-à-vis des faits".

    Interrogé en janvier sur franceinfo sur sa réputation de "dragueur lourd", M. Darmanin avait reconnu "avoir pu être léger" dans ses relations avec les femmes, "avoir envoyé des SMS un peu lourds".

    Cette affaire intervient en pleine vague de dénonciations de comportements passés ou actuels d'hommes puissants, dans le sillage de la chute d'Harvey Weinstein.

    La ministre de la Justice Nicole Belloubet a estimé dimanche que son collègue pouvait "rester au gouvernement", n'étant pas mis en examen, un acte de procédure qui n'est pas possible dans le cadre d'une enquête préliminaire.

    Nicole Belloubet a dépeint Gérald Darmanin comme un collègue "très clair et rigoureux" et "très attentif quand il y a des éléments à partager".

    "C'est une vraie difficulté parce que les ministres exercent des responsabilités, ont en charge la gestion d'un département et il faut qu'ils soient en mesure de conduire cette action. Et donc, on ne peut pas impunément les mettre en accusation pour des raisons qui ne soient pas claires", a-t-elle estimé.

    Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert, a pour sa part relevé sur BFM TV que l'ancien maire de Tourcoing aurait "à se défendre, et qu'il (aurait) à amener tous les éléments pour parfaire sa défense, mais c'est la présomption d'innocence qui bien évidemment s’applique à lui comme à tout concitoyen".

    Du côté des parlementaires LREM, on appelle à une "prudence extrême": le cas du député Christophe Arend, faussement accusé de harcèlement par une collaboratrice, est encore dans toutes les têtes.

    Dans l'opposition, seule l'ancienne ministre PS de la Famille et actuelle sénatrice, Laurence Rossignol, s'est montrée plus critique, jugeant l'affaire "embarrassante" pour le ministre mais aussi pour le gouvernement, qui a mis l'égalité hommes/femmes au "premier plan".

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