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  • © 2016 AFP | Crée le 10.06.2016 à 16h38 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h14
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    Poubelles débordant de détritus alignées sur le trottoir le 9 juin 2016 à Paris

    Des poubelles qui débordent, la SNCF toujours en grève, de nouvelles manifestations anti-loi Travail et bientôt les pilotes: la fronde sociale persiste à la veille du coup d'envoi de l'Euro de football, amenant l'exécutif à se montrer ferme.

    "L'Etat prendra toutes les mesures qui seront nécessaires" face aux grèves, a affirmé François Hollande jeudi soir, en appelant "à la responsabilité de chacun".

    "Je serai extrêmement attentif et vigilant et dans la journée de demain, s'il doit y avoir des décisions, elles seront prises", a-t-il dit, sans toutefois parler clairement de réquisitions de personnel.

    Les conducteurs SNCF des RER B et D qui desservent le Stade de France, où aura lieu le match d'ouverture France-Roumanie, seront massivement en grève, selon des sources syndicales. Interrogé sur une possible réquisition de conducteurs, le Premier ministre Manuel Valls a indiqué de son côté qu'il n'excluait "aucune hypothèse".

    Réagissant dans un communiqué, SUD-Rail a "condamné les prises de position" du gouvernement qui, "après avoir attaqué le code du travail, veut maintenant, sous couvert d'un événement sportif, attaquer le droit constitutionnel que constitue le droit de grève en envisageant des mesures de réquisition des personnels".

    La SNCF avait annoncé plus tôt dans la soirée que des navettes seraient assurées régulièrement entre le stade de France et la gare du Nord, trois heures avant et trois heures après le match.

    De son côté, la CGT "souhaite que l'Euro se déroule comme une vraie fête populaire dans les stades comme dans les +fan zones+", a lancé son leader, Philippe Martinez, en pointe de la mobilisation contre la loi Travail.

    "Je ne suis pas sûr que bloquer les supporters soit la meilleure image que l'on puisse donner de la CGT", a estimé le numéro un de la centrale, tout en avertissant que le mouvement "n'était pas terminé".

    -Blocages temporaires-

    La journée de jeudi a été marquée par des actions et blocages en tout genre à travers le pays, et par des défilés pour "occuper le terrain" avant la manifestation nationale du 14 juin à l'appel des sept syndicats opposés à la loi travail (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL, Fidl).

    Les opposants ont multiplié les blocages temporaires: les accès au marché de Rungis, le port de Lyon, des voies ferrées à Annecy, Toulouse et Saint-Nazaire, et le périphérique nantais.

    Dans l'énergie, des débrayages dans plusieurs centrales ont généré une légère baisse de la production, et la CGT revendique le basculement de plusieurs centaines de milliers de compteurs en heures creuses.

    Dans le secteur des déchets, nouveau point névralgique de la contestation, la situation ne se calme guère: les personnels et agents de la Ville de Paris qui bloquent l'usine de traitement des déchets d'Ivry-sur-Seine-Paris 13 ont reconduit leur grève jusqu'à mardi.

    La collecte des déchets risque de s'en trouver encore ralentie à Paris, où les poubelles débordent dans certains quartiers. Le site de traitement des déchets, à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), est aussi bloqué, tout comme le principal incinérateur des Hautes-Pyrénées.

    -scrutins plus serrés-

    Dans la rue, des milliers de personnes ont encore manifesté notamment à Rennes et au Havre (5.500 selon la police, près de 40.000 selon les organisateurs). A Paris, plusieurs centaines de personnes ont défilé aux côtés des retraités, eux aussi dans la rue. "C'est pas le moment de lâcher", scandaient les manifestants.

    A la SNCF, principal champ de bataille contre le projet de loi, la grève a été reconduite jusqu'à vendredi pour une dixième journée. Mais les assemblées générales ont été moins nombreuses à voter la reconduction et les scrutins plus serrés.

    Depuis le 1er juin, la grève lancée par la CGT-Cheminots, SUD-Rail et FO, pour défendre les conditions de travail des cheminots et demander le retrait de la loi réformant le droit du travail, est reconduite, malgré un accord consacrant le régime de travail à la SNCF.

    Le trafic devrait connaître une légère amélioration vendredi avec toujours un train sur deux sur les lignes Transilien et Intercités et 80% des TGV, mais une amélioration du côté des TER (7 trains sur 10) et du RER.

    A Air France, les syndicats de pilotes maintiennent la pression. A moins de 48 heures du début de leur grève annoncée, du 11 au 14 juin, les négociations avec la direction ont échoué. Le PDG de la compagnie aérienne a annoncé qu'entre 70% et 80% des vols seraient assurés samedi.

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