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  • © 2017 AFP | Crée le 27.11.2017 à 02h01 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h45
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    Le leader de La France Insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, le 25 novembre 2017 à Cournon-d’Auvergne, près de Clermont-Ferrand Thierry Zoccolan-AFP

    Auto-organisation, assemblée représentative, groupes d'action... La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, réunie en convention à Clermont-Ferrand, a affiné dimanche son organisation et les moyens de porter son projet politique.

    "Nous sommes face à un défi complexe : construire le mouvement du peuple", a déclaré en clôture de deux jours de travaux Manuel Bompard, coordinateur des campagnes de LFI. "On construit un objet politique nouveau mais pour de vrai, pas un gadget, pas de la communication", a-t-il assuré.

    Mais cette intention s'exprime au moment où l'image de Jean-Luc Mélenchon se dégrade nettement. Selon un récent sondage, seulement 36% des Français ont une bonne opinion de lui, contre 42% encore il y a deux mois.

    Qualifié à la rentrée de "gazeux" par l'ex-candidat à la présidentielle le mouvement âgé d'à peine deux ans ne veut à aucun prix ressembler à un parti traditionnel. Aussi se construit-il selon deux principes validés par les militants : "Liberté d'action" et "cadre national" autour du socle du programme l'"Avenir en commun".

    Il s'agit, a expliqué la coordinatrice du programme, Charlotte Girard, de "fédérer la diversité autour d'un socle idéologique concret".

    "L'objectif est d'être un mouvement ample, qui n'exige pas de ses militants d'avoir tous la même forme d'engagement", assure de son côté M. Bompard.

    Sur les plus de 500.000 "Insoumis" revendiqués, tous ne sont pas actifs au même titre. Par exemple, seuls 70.000 ont voté pour choisir les trois campagnes nationales que mènera le mouvement en 2018.

    Certains se sont inscrits sur le site internet avant la présidentielle, ont fait cette campagne puis celle des législatives, d'autres sont arrivés après ou se sont désintéressés aussitôt la période électorale passée. "On essaie de tenir compte de la multiplicité des envies et des rythmes", explique Manuel Bompard.

    "On a tous un point commun: l'envie d'aider, de se battre contre quelque chose de grave qui concerne beaucoup de gens", résume Christelle Choureau, militante de Côte d'Or, à propos de la future campagne nationale contre la pauvreté.

    Plus petite structure du "réseau insoumis", les "groupes d'action" locaux, au nombre de 5.000 actuellement et composés chacun de 12 militants actifs maximum, en seront la cheville ouvrière.

    Parallèlement, le mouvement est organisé autour de deux équipes, opérationnelle et programmatique, et de plusieurs espaces, dont celui des luttes et l'espace politique.

    - "Sérieux et raisonnables" -

    Dans ce dispositif, Jean-Luc Mélenchon, affirme se limiter à ses fonctions de président du groupe parlementaire. "Je ne suis que ça dans l'organigramme", assure-t-il même si de l'avis général, le député des Bouches-du-Rhône conserve son "magistère" sur le mouvement.

    Au delà, le mouvement se veut "évolutif", se donnant la possibilité de continuer à se transformer "convention après convention, consultation après consultation".

    "La France insoumise, c'est comme un vélo: pour que ça tienne debout, il faut que ça avance", plaisante Alexis Corbière, tandis que Manuel Bompard revendique "le droit à l'expérimentation".

    Dans l'immédiat, les Insoumis ont ratifié par 93% des voix le principe de la création d'une Assemblée représentative du mouvement. Dimanche, les quelque 1.600 militants réunis pour la convention, en grande majorité tirés au sort, ont planché et fait des propositions sur sa composition et son rôle. Ces dernières seront synthétisées et à nouveau soumises à consultation.

    En attendant les prochaines échéances électorales -européennes en 2019 et possibles législatives partielles d'ici là -, l'accent est mis sur l'action "utile tout de suite".

    "On a réussi à briser le premier plafond de verre en attirant le vote de gens qui n'auraient pas voté pour notre bord", analyse le député du Nord Adrien Quatennens. Il faut maintenant "exploser le deuxième plafond de verre" : "Que les gens admettent que les solutions qu'on propose sont les plus sérieuses et raisonnables" dans le contexte actuel.

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