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  • © 2017 AFP | Crée le 04.10.2017 à 23h44 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h33
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    La maison à Zarzouna, en Tunisie, où habite la famille d'Ahmed Hanachi, désigné comme le meurtrier de deux jeunes cousines à Marseille, le 4 octobre 2017 FETHI BELAID-AFP

    La famille d'Ahmed Hanachi, un Tunisien désigné comme le meurtrier de deux jeunes cousines dimanche à Marseille, peine à comprendre ce qui a pu pousser à l'acte cet homme selon eux paumé mais pas radicalisé.

    "Cette histoire de Daech (acronyme arabe de l'organisation jihadiste Etat islamique, NDLR), pour moi c'est impossible, je ne veux pas l'entendre", a déclaré à l'AFP le père d'Ahmed, Noureddine Hanachi, un retraité ayant travaillé comme maître d'hôtel à Vienne en Autriche.

    "Peut-être qu'il était sous l'effet de la drogue", quand il a agressé à coups de couteaux les jeunes filles devant la gare Saint-Charles, assure le père, un sexagénaire à l'allure sportive, en jean-basket.

    La maison familiale, une vaste bâtisse récente, se trouve dans un quartier de classe moyenne de la localité de Laayoun, près de Zarzouna dans la région de Bizerte, à quelque 70 km au nord de Tunis.

    Pour l'oncle d'Ahmed, c'était un "beau gosse", "bon vivant", qui aimait s'habiller bien, mais n'avait "rien à voir" avec l'EI qui a revendiqué le double homicide.

    Les jihadistes "ont menti", assure le père.

    Pour une source de sécurité s'exprimant sous couvert de l'anonymat, Ahmed et son frère Anouar seraient néanmoins classés "extrémistes".

    Les parents peinent à réaliser ce qui s'est passé, d'autant qu'ils n'ont pas été convoqués par les autorités, disent-ils.

    Un officier de la police locale a cependant confirmé à l'AFP que l'agresseur abattu à Marseille était bien leur fils.

    Ahmed a passé la majorité de sa vie adulte en Europe, selon ses proches, mais quelques amis d'enfance se rappellent d'un fêtard, avec qui ils disent avoir essayé "toutes les drogues" fumées ou injectées, cocaïne, Subutex, etc.

    "Nous sommes sous le choc. Cette histoire de Daech, c'est impossible", assure Anouar, 29 ans, tatouages au bras. "On allait en discothèque avec lui l'été, je ne l'ai jamais entendu dire +Allah Akbar+", 'Dieu est le plus grand', injonction proférée lors du meurtre à Marseille selon des témoins.

    Selon lui, Ahmed avait essayé avec l'aide de son frère Anouar de se défaire de ses addictions à l'été 2016, lors d'un séjour de plusieurs mois en Tunisie.

    Ses proches indiquent qu'il aurait divorcé récemment de son épouse italienne, et se serait retrouvé dans la foulée sans papiers.

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