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  • © 2016 AFP | Crée le 18.04.2016 à 15h27 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h09
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    Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez lors d'une manifestation le 9 avril 2016 à Paris JOEL SAGET-AFP

    Confrontée à la montée en puissance de la CFDT et toujours polluée par l'affaire Lepaon, la CGT va réfléchir à son avenir et son "efficacité" lors d'un congrès à Marseille de lundi à vendredi, qui promet d'être tendu.

    "On a besoin d'une CGT qui s'adresse à tous les salariés", insiste Philippe Martinez, secrétaire général du premier syndicat français, 121 ans cette année.

    Très présente auprès des CDI, dans les entreprises de plus de 500 personnes, la confédération reconnaît ne pas l'être assez auprès des précaires, des jeunes, des intérimaires. "On a de vrais efforts à faire dans ce domaine", dit M. Martinez.

    Faute d'effort, la CGT, qui a obtenu 26,77% des voix lors des élections professionnelles nationales en 2013, risque de passer derrière la CFDT (26% en 2013).

    Si le secrétaire général dit ne pas être "obnubilé par cette histoire de représentativité", il n'empêche que la CGT a déjà perdu depuis 2014 des points dans ses bastions historiques, dont la fonction publique, à la SNCF ou chez Orange.

    Se pose donc la question de "l'efficacité du syndicalisme, de la CGT", souligne le document d'orientation, débattu au Congrès qui démarre à 14H00.

    Ce rituel qui se produit tous les trois ans, est l'occasion de réfléchir à la feuille de route pour les années à venir: il y sera question de l'organisation et de l'évolution de la CGT, de son rapport aux autres syndicats, de sa place dans le syndicalisme européen et mondial, de celle du syndicalisme retraité, de la parité.

    - 'Spectacle honteux' du reclassement de Lepaon -

    Le Congrès est aussi, à plusieurs titres, un test pour M. Martinez, élu en catastrophe en février 2015 après la démission de Thierry Lepaon, épinglé pour le coût exorbitant des travaux de ses bureau et appartement de fonction.

    D'une part, comme le prévoit la tradition, M. Martinez sera adoubé par le millier de délégués présents au Congrès. C'est une formalité, mais elle est indispensable pour Philippe Martinez: il y a un an, il n'avait été élu que par une centaine de responsables cégétistes.

    D'autre part, il va présenter sa garde rapprochée, le Bureau confédéral, composé de dix membres (cinq femmes-cinq hommes, dont lui-même). Il risque d'y avoir débat.

    Enfin, le Congrès doit également élire la cinquantaine de membres de la Commission exécutive, sorte de "Bureau" élargi, également paritaire.

    La confédération a du mal à tourner la page Lepaon, qui a "affecté douloureusement tous les syndiqués", relève le rapport d'activité préparé pour le Congrès. "Il y a eu des dysfonctionnements graves sur les prises de décision impliquant l'argent des syndiqués. Il y a eu une responsabilité collective qui ne peut masquer des fautes individuelles".

    L'ex-numéro un, qui n'a plus aucune responsabilité à la CGT, est toujours payé par cette dernière tant qu'il n'a pas trouvé d'emploi. La presse évoque sa nomination à la tête d'une agence gouvernementale pour la langue française.

    La CGT Goodyear s'est agacée du "spectacle honteux du reclassement de Thierry Lepaon par François Hollande", se demandant s'il s'agissait d'"une récompense pour service rendu". En outre, elle prévoit de prendre la parole lors du Congrès, sans l'accord de la direction, pour "témoigner" de la condamnation des huit anciens salariés de l'usine d'Amiens-Nord pour la séquestration de deux cadres de cette entreprise promise à la fermeture.

    Le projet de loi travail sera aussi omniprésent au Congrès, la CGT souhaitant son retrait. Un nouvel appel à manifester a été lancé pour le 28 avril par sept organisations syndicales, dont la centrale de Montreuil. Mais en son sein, des questions se posent sur l'efficacité de la stratégie adoptée, celle des manifestations et grèves à répétition.

    Près de 3.000 amendements ont été déposés par les délégués. Une grande partie porte sur les relations CGT-CFDT: "il y a beaucoup d'interrogations en interne sur le fait qu'on discute avec la CFDT", dit M. Martinez, évoquant "beaucoup de rancoeur": "le soutien de la CFDT à la réforme des retraites en 2003 a marqué. Et puis là, sa position sur la réforme du travail, ça marque aussi".

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