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  • © 2017 AFP | Crée le 19.12.2017 à 05h15 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h56
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    Le procureur de Paris François Molins, lors d'une conférence de presse au tribunal, le 6 octobre 2017 JACQUES DEMARTHON-AFP

    Le procureur de Paris François Molins estime "légitime" la proposition de créer un parquet national antiterroriste, annoncée lundi par la ministre de la Justice, pour faire face à "une mutation profonde de la menace terroriste qui va perdurer plusieurs années", a-t-il déclaré à l'AFP.

    "Nous vivons dans un cadre juridique qui a 31 ans et qui a permis de faire face aux attentats, comme ceux de 1995", a expliqué le magistrat, dont le parquet a compétence nationale pour tous les dossiers terroristes depuis 1986.

    "Mais la menace terroriste a considérablement évolué (...) et il est légitime de vouloir anticiper les défis futurs en faisant évoluer l'organisation", a ajouté le procureur.

    Disposant d'une section spécialisée, dite C1, composée de quatorze magistrats spécialisés permanents, il jugeait pourtant "contre-productif" en 2016 le principe d'un parquet dédié et invoquait l'efficacité du renfort immédiat d'une soixantaine de magistrats que son parquet parisien pouvait fournir en cas de crise.

    "A l'époque de mes propos, on nous proposait de prendre les effectifs de la section C1 pour en faire un parquet en soi, ce n'était pas suffisant", a-t-il expliqué.

    En outre, "il y a deux ans, le parquet de Paris s'occupait seul de ces questions. Mais aujourd'hui, il traite le haut du spectre des infractions et les parquets locaux se chargent de celles de basse intensité (consultation de sites, apologies du terrorisme...). Cette collaboration crée un besoin supplémentaire de coordination", dont pourrait hériter le nouveau parquet.

    "Toute réorganisation est bonne si elle a du sens et améliore fortement le dispositif", a ajouté le procureur, "et le parquet de Paris apportera son expérience et ses réflexions" à ce projet dont le périmètre doit être précisé.

    Arrivé quatre mois avant les tueries de Mohamed Merah et au début de la guerre en Syrie, François Molins, 64 ans est devenu, au rythme de ses conférences de presse télévisées, le visage de la lutte antiterroriste en France.

    Sa nomination à ce poste-clé en 2011 sous le président Nicolas Sarkozy avait à l'époque suscité des critiques à gauche, mais les procès en indépendance ont été vite abandonnés. Jusqu'à se faire reprocher en coulisses à droite de trop en faire dans les affaires visant l'ancien président et ses proches.

    Si aucun nom n'a encore circulé pour la tête de ce nouveau parquet, la ministre Nicole Belloubet a salué lundi "le travail remarquable" de François Molins, dont le mandat à Paris arrive à échéance en novembre 2018.

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