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  • P. Ch. avec J.-F. G. | Crée le 05.09.2017 à 16h33 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h28
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    Le tribunal correctionnel de Nouméa vient de condamner Christophe Urben, 44 ans, à une peine de sept ans de prison, comme l’avait demandé le procureur de la République. Il avait requis la peine maximum prévue par le code pénal pour des faits d'escroquerie. Les juges ont décerné un mandat de dépôt, renvoyant ainsi cet homme au Camp Est, où il était placé en détention provisoire depuis le mois d’avril dernier.

    De mémoire d'avocat, c'est « le plus gros dossier d'escroquerie » individuelle qu'une juridiction calédonienne ait eu à juger. Le tribunal correctionnel de Nouméa a examiné depuis ce matin le cas d'un homme de 44 ans soupçonné d'avoir escroqué près d'une cinquantaine de victimes. Le préjudice total des sommes qui auraient transité par les comptes de cet homme à la triple nationalité vanuataise, française et suisse (*) est évalué à un milliard de CFP. Cet unique dossier a occupé le tribunal au cours d'une audience fleuve.

    Pour convaincre ses victimes, il leur promettait de faire fructifier leur argent à des taux stratosphériques (et illusoires) de 50 %.

    En plus de s'improviser banquier, il revêtait également le costume d'agent immobilier et vendait des biens sans même les faire visiter, c'est dire qu'il devait être convaincant. Il jouait aussi les agents de voyage ou homme d'affaires.

    Sa technique était simple : il demandait des avances avant de s'évanouir dans la nature. Cet argent lui servait à assouvir son addiction autour des tables de jeu ou des machines à sous, un endroit propice au recrutement de nouvelles victimes. Même si certains établissements honorablement connus comme des banques ou des grosses entreprises figurent également à son tableau de chasse.

    Sa « renommée » est devenue telle que son nom a été cité à maintes reprises dans diverses publications sur Facebook par des victimes excédées voulant retrouver sa trace et où des menaces de mort étaient clairement formulées.

    Lors de l'audience, le prévenu a plaidé le « malentendu » et s'est dit « désolé » pour les véritables victimes.

    En août dernier, il avait comparu une première fois devant le tribunal pour avoir utilisé sans son accord la carte bleue de sa nièce. Il s’était ainsi payé un séjour dans un hôtel d’Ouvéa en compagnie de « sa maîtresse brésilienne ».

     (*) Il est né au Vanuatu de parents franco-suisses.

    Le compte-rendu d’audience complet à lire dans votre édition de demain mercredi, en pages Pays.

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