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  • | Crée le 02.05.2017 à 17h01 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h04
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    Benoît Lombrière (deuxième en partant de la gauche) a été membre du groupe de travail sur l'avenir institutionnel. Il appelle « ses amis calédoniens » à se prononcer en faveur d'Emmanuel Macron. Photo Julien Cinier

    C’est une position qui contraste singulièrement avec les élus calédoniens les plus « sarkophiles ».

    Benoît Lombrière, qui fut conseiller de Nicolas Sarkozy, notamment en charge du dossier calédonien, appelle à voter pour Emmanuel Macron dimanche prochain, pour le second tour de l’élection présidentielle. Il s’en explique dans un post publié hier lundi sur son compte Facebook (voir plus bas). Et la première réaction approuvant cette prise de position est celle… d’Yves Dassonville, ancien haussaire et missionné par Manuel Valls lorsqu'il était premier ministre, dans le cadre d’un groupe de travail sur l’avenir institutionnel.

    Celui qui se revendique comme « Calédonien de cœur et gaulliste depuis toujours » assure que « l'application du programme de Mme Le Pen conduirait notre pays à abandonner aussi bien l'euro que l'Europe. La France ne pourrait pas résister à un tel choc, pas plus que nos entreprises ou nos agriculteurs. »

    Au niveau strictement politique et vis à vis de « la frange la plus radicale des indépendantistes », « l'élection de Marine Le Pen serait la meilleure nouvelle depuis 30 ans, estime-t-il par ailleurs. Par le pourrissement quasi-automatique de la situation sur place, l'élection de Mme Le Pen légitimerait, chez eux, le recours à la violence plutôt que la participation à la consultation démocratique prévue en 2018 qui confirmera, nous le savons tous, la volonté les Calédoniens de rester Français. »

    A l’adresse de celles et ceux qui seraient tenté par un vote frontiste, il explique, selon lui, qu’il est « illusoire de croire que Marine Le Pen enverrait "la troupe" pour rétablir l'ordre en Nouvelle-Calédonie. D'abord parce que ça ne serait plus supportable pour le budget de l'Etat. Et ensuite parce que l'Etat n'assumera pas le climat de tension, et peut être de mort, qui découlerait d'une intervention de l'armée sur le sol Calédonien. »

    L’ancien conseiller outremer rappelle aussi « qu'Emmanuel Macron a clairement indiqué, dans une interview récente, que sa préférence allait au maintien de la Nouvelle-Calédonie dans l'ensemble national. »

    Benoît Lombrière termine son propos par une expression chantante et locale… «Le piège, en revanche, serait de porter au pouvoir l'illusion Marine Le Pen, qui générera tant de déception, si elle était élue, que les Calédoniens ne tarderaient pas à la rebaptiser "Marine Poingo". »

    Une prise de position qui ne souffre donc d’aucune ambiguïté, contrairement aux responsables politiques du Rassemblement-Les Républicains qui, comme Pierre Frogier, a choisi de ne pas choisir.

    D’autres personnalités de la droite locale comme Sonia Backès, Harold Martin ou Gaël Yanno ont indiqué qu’ils laissaient les Calédoniens libres de leur choix tout en ne cachant pas la filiation existant, selon eux, entre François Hollande et Emmanuel Macron.

    Seul Philippe Gomès a annoncé qu’il voterait pour le candidat d’ « En marche ! ».

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