Des policiers devant le tribunal, le 14 octobre dernier, lors de la présentation au parquet de leurs trois collègues. (photo Archives LNC)

Le tribunal correctionnel vient de prononcer la relaxe pour les trois policiers qui comparaissaient, cet-après-midi, pour avoir employé du gaz lacrymogène sur un forcené, alors qu'ils n'étaient pas dans leur circonscription. Les faits remontent au 17 septembre dernier.

Dans ses réquisitions, le procureur de la République Alexis Bouroz avait noté que « l'intervention ne s'est pas faite dans les règles de l'art, mais on est très loin de la grosse bavure policière ». Avant de réclamer la relaxe pour l'un des policiers et des peines d'amendes (20 000 F et 50 000 F) avec sursis pour les deux autres, et une non-inscription au casier judiciaire.

La décision du tribunal correctionnel met un terme à une affaire qui avait suscité un malaise dans les rangs de la police, les syndicats estimant qu'elle était de nature à fragiliser le travail de terrain des policiers et pouvait contribuer à tendre les relations avec la gendarmerie.

Le détail de cette audience dans notre édition de demain, mercredi 21 octobre.