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  • © 2017 AFP | Crée le 10.07.2017 à 23h07 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h17
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    Le président Emmanuel Macron (g) pose avec la maire Anne Hidalgo lors des journées olympiques pour promouvoir la ville de Paris à l'organisation des JO-2024, le 24 juin 2017 à Paris JEAN-PAUL PELISSIER-POOL/AFP/Archives

    Paris, emmenée par Emmanuel Macron, et Los Angeles, candidates à l'organisation des JO-2024, passent mardi un grand oral devant les membres du CIO qui doivent valider le même jour le principe d'un double vote garantissant à la ville écartée pour 2024 de recevoir les JO-2028.

    "Quand on dispose de deux candidatures aussi solides, ce double vote semble la meilleure solution", expliquait lundi un membre du CIO, reprenant ainsi le credo de Thomas Bach.

    Le patron allemand du mouvement olympique milite depuis mars pour une attribution simultanée en septembre à Lima des JO-2024 et 2028. Objectif: conserver "deux excellentes candidatures" qui en cas d'échec dans la course à 2024 auraient pu renoncer à jamais.

    La ville qui n'obtiendra pas l'édition 2024 héritera alors à coup sûr des JO-2028.

    Certes Paris comme Los Angeles ne sont officiellement en lice que pour 2024 et tout leur dossier a été construit dans cette optique.

    - Paris pour les JO du centenaire -

    Si Paris reste concentré sur 2024, pour des Jeux du centenaire (après ceux de 1924 déjà organisés dans la capitale française), le patron de la candidature américaine Casey Wasserman a été le premier début juin à évoquer la possibilité pour LA d'accepter 2028. "Pour parler clairement, la candidature de LA 2024 n'a jamais été uniquement à propos de Los Angeles et uniquement à propos de 2024", a-t-il expliqué.

    "Nous voulons convaincre les membres du CIO que Paris est la ville idéale pour accueillir les Jeux. Nous sommes très confiants", a expliqué la maire de Paris, Anne Hidalgo, lundi devant la presse internationale.

    Tout en rappelant que la candidature de Paris "est pour 2024", l'édile parisienne, pour ne froisser personne, rappelle que la candidature tricolore se place en "partenaire du CIO" dans les discussions sur la double attribution. "Nous travaillons très bien avec Eric Garcetti (maire démocrate de Los Angeles, ndlr) et nous pouvons sans doute ensemble aboutir à ce qu'il y ait trois gagnants", à savoir Paris, LA et le CIO, ajoute Mme Hidalgo.

    Si selon les observateurs Paris semble avoir une longueur d'avance pour obtenir 2024, l'ordre d'attribution, même s'il se négocie en coulisses, ne devrait pas être connu avant septembre. "On serait ravis qu'une autre ville soit ravie de prendre les Jeux-2028", confie encore un membre de la candidature parisienne.

    Dans ce jeu de dupes, un porte-parole de Los Angeles parle même devant quelques journalistes de 2028 comme d'un "better deal" ("meilleure affaire"). "Les contrats seront renégociés à la hausse tout comme la garantie offerte par par le CIO", qui, selon Paris, promet ainsi 1,7 md USD pour 2024 et probablement 100 à 200 M USD de plus pour 2028.

    - Le poids de Macron -

    Après un accueil formel des deux délégations lundi après-midi au musée olympique et un dîner lundi soir, auquel M. Bach a convié Emmanuel Macron, les deux villes auront droit mardi matin chacune à 45 minutes de présentation devant la centaine de cardinaux du CIO.

    Avant une ultime présentation le 13 septembre, jour du vote à Lima, l'équipe parisienne a particulièrement préparé ce grand oral lausannois. "Six personnes travaillent depuis plusieurs semaines à cette présentation, qui comprendra 10 minutes de vidéo", explique un porte-parole.

    Pour peaufiner cette présentation, l'équipe parisienne a passé deux jours à Clairefontaine, là même où l'équipe de France de football prépare ses rencontres.

    Si Paris garde le secret sur le nom et l'ordre des orateurs, M. Macron prendra la parole à coup sûr devant les membres du CIO.

    Le double vote à Lima, doit d'abord être validé mardi après-midi par les membres du CIO réunis en session extraordinaire, un vote qui s'apparente à une formalité.

    Paris pourra alors pousser un grand soupir de soulagement, elle qui garde encore au cœur le souvenir douloureux de ses trois échecs précédents, dont le dernier en 2005 à Singapour, quand Londres avait hérité des JO-2012.

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