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  • © 2016 AFP | Crée le 17.06.2016 à 23h16 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h15
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    Des fleurs et des bougies déposées à la mémoire de Jo Cox le 16 juin 2016 à Parliament square à Londres

    L'homme arrêté après le meurtre de la députée Jo Cox est décrit par ses voisins comme "solitaire" et poli, mais il est soupçonné de liens avec des néo-nazis et a souffert de "troubles mentaux".

    La police a confirmé qu'un homme de 52 ans était en garde à vue après le meurtre qui s'est déroulé à Birstall, dans le nord de l'Angleterre. Selon les médias britanniques, il s'agit de Thomas Mair, qui habite la petite ville de 16.000 habitants depuis 40 ans.

    "Il était très discret, renfermé. Il était poli, ne buvait pas, ne prenait pas de drogues", a déclaré à l'AFP son voisin de HLM Stephen Lees, la quarantaine, assis devant le club de sport local.

    Un autre voisin, David Pickles, a confirmé que c'était "un solitaire mais je ne peux pas dire qu'il n'était pas sympathique", dans des déclarations à plusieurs journaux.

    Une description qui contraste avec l'attaque sauvage dont a été victime Jo Cox. Selon des témoins, son agresseur lui a tiré dessus trois fois avant de la poignarder à plusieurs reprises alors qu’elle gisait en sang sur le sol.

    "Je ne comprends pas, vraiment je ne comprends pas", a déclaré au quotidien Daily Mail sa mère, Mary âgée de 69 ans.

    Son frère a aussi fait part de son effarement. "J'ai toujours du mal à y croire. Mon frère n'est pas violent et n'est pas du tout politisé. Il a des antécédents de troubles mentaux mais il s'est fait aider", a dit au Sun Scott Mair, en présentant ses condoléances à la famille de Jo Cox.

    - Il se lavait 'jusqu'au sang' -

    Le suspect avait lui-même évoqué ses problèmes mentaux lors d'une interview accordée en 2010 à son journal local, le Huddersfield Examiner.

    Le journal expliquait qu'il était devenu un bénévole au parc de Oakwell Ball de Birstall après avoir été traité au centre Pathways d'accueil de jour pour adultes souffrant de maladie mentale de Mirfield. "Je peux dire sincèrement que ça m'a fait plus de bien que toutes les psychothérapies et les médicaments du monde", avait-il alors déclaré.

    Mais Thomas Mair aurait eu des liens avec un mouvement néo-nazi. Selon le Southern Poverty Law Center, un groupe américain de défense des droits civiques, il serait un "partisan dévoué" de l'Alliance nationale, un groupe néonazi basé aux Etats-Unis.

    Thomas Mair, dont une photo le montre en veste militaire avec une casquette blanche, aurait ainsi dépensé plus de 620 dollars (550 euros) dans des ouvrages de ce groupe qui a appelé à la création d'un pays peuplé exclusivement de Blancs et à l'éradication du peuple juif.

    L'homme, qui vivait seul depuis 20 ans, est également abonné au magazine sud-africain S. A. Patriot qui est publié par le groupe pro-apartheid the White Rhino Club, selon le Daily Telegraph.

    Un message datant de 2006 a été publié sur un blog attribué à ce groupe dans lequel la ligne éditoriale du magazine est présentée comme étant contre le multiculturalisme. Thomas Mair y est nommé comme étant l'un des premiers abonnés.

    Son demi-frère Duane St Louis a lui expliqué au tabloïd The Sun qu'il était obsédé par son hygiène personnelle. "Il se lavait tout le temps".

    "Je sais qu'il a souffert de trouble obsessionnels compulsifs. Il se lavait les mains avec un grattoir à récurer les poêles jusqu'au sang", a affirmé à l'AFP Stephen Lees.

    Selon d'autres voisins, il aidait également à la bibliothèque devant laquelle la députée a été tuée.

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