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  • © 2016 AFP | Crée le 09.08.2016 à 21h36 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h26
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    Camille Lacourt à l'arrivée de la finale du 100 m brasse aux JO de Rio, le 8 août 2016

    Les JO côté face et côté pile. Côté face, la légende de la natation Michael Phelps poursuit mardi sa quête de médailles et les Français espèrent enfin oublier leurs débuts laborieux. Mais côté pile, la controverse sur le dopage enfle et les mots deviennent incendiaires.

    "Sun Yang, il pisse violet !", a enragé le nageur français Camille Lacourt. Cinquième du 100 m dos lundi soir, il n'a pas du tout apprécié de voir gagner sur 200 m libre lundi soir le Chinois, contrôlé positif en 2014.

    "Ca me donne envie de vomir", a martelé le Français. "Je suis très triste de voir mon sport évoluer de cette façon. J'ai l'impression de voir de l'athlétisme avec deux ou trois dopés dans chaque finale."

    Les termes sont moins violents, mais l'Américain Phelps, qui sera la vedette de la journée de mardi, ne dit pas autre chose: "C'est triste que de nos jours, il y ait des gens contrôlés positifs, même deux fois pour certains, qui ont quand même l'occasion de nager aux jeux Olympiques. Ca m'énerve".

    La Russe Yuliya Efimova a dû se sentir visée. Deuxième du 100 m brasse lundi, elle a été copieusement sifflée par les spectateurs, outrés par l'accumulation d'affaires autour d'elle depuis 2014.

    D'abord une suspension de 16 mois pour un contrôle positif à un stéroïde. Puis, en mars 2016, un nouveau contrôle positif, cette fois au Meldonium, un produit très à la mode dans le sport russe avant son interdiction le 1er janvier.

    - Sifflets ou ovation? -

    Ce pedigree avait incité la Fédération internationale (Fina) à la priver de JO le 25 juillet, comme six autres nageurs russes, à la suite des révélations sur le système de dopage d'Etat en Russie. Sanction levée juste avant la cérémonie d'ouverture, par le Comité international olympique (CIO).

    Une autre Russe, Viktoriia Andreeva, a elle aussi été sifflée avant sa demi-finale du 200 m 4 nages.

    Loin des sifflets, ce sera sans doute une ovation qui accueillera Phelps mardi lorsqu'il se présentera au bord du bassin olympique.

    A 31 ans, il s'alignera pour un premier titre individuel à Rio, sur 200 m papillon, l'une de ses distances de prédilection qu'il a remportée à deux reprises aux JO (2004, 2008).

    Il devrait ensuite plonger à nouveau pour participer au relais 4x200 m avec l'équipe des Etats-Unis, vingt-quatre heures après avoir décroché son... 19e titre olympique -pour un total de 23 médailles en cinq JO- dimanche sur 4x100 m.

    Phelps est également un spécialiste du 4x200 m libre qu'il a remporté à trois reprises (2004, 2008, 2012). Combien aura-t-il de médailles en fin de journée: 24 ou 25 ? Et en or: 19, 20 ou 21?

    Les Français sont à des années-lumière de ces comptes de riches. Après trois jours aux JO, la France ne compte qu'une seule médaille, l'argent sur le relais 4x100 m en natation.

    Zéro pointé chez les judokas et les escrimeurs, berezina au tennis (Tsonga, Garcia, Cornet et Mladenovic sortis en simple, les trois doubles déjà à la porte)... les Bleus commencent mal.

    - La France compte sur les épéistes -

    Normalement, les choses devraient évoluer mardi, et notamment sur le tatami. Avec Loïc Pietri (-81 kg) et Clarisse Abegnenou (-63 kg), ce sont deux vraies chances de médailles qui se profilent. Comme du côté de l'escrime, avec les épéistes, en individuel, pour oublier les deux médailles en chocolat (4e places) de Lauren Rembi et Manon Brunet à l'épée et au sabre.

    Sur le papier, un podium est immanquable, avec le N.1 mondial, Gauthier Grumier, le champion d'Europe, Yannick Borel, et Daniel Jérent, le 6e mondial. Sauf à voir ressurgir le spectre de l'humiliante déroute de Londres.

    Côté sports collectifs, les médailles sont encore loin. Mais les Françaises du foot pourraient s'en approcher, à 19h00 locales (minuit en France), en cas de victoire contre la Nouvelle-Zélande, qui leur assurerait une place en quarts de finale.

    De même, pour les "Experts" du hand, il s'agira de marquer leur territoire, après des débuts mitigés contre la Tunisie (25-23). L'adversaire sera plus coriace, à 09h30 (14h30 françaises), avec le Qatar et sa troupe de mercenaires internationaux.

    Si la France est plombée par le doute, deux autres stars américaines entendent bien décrocher une médaille d'or qui leur tend les bras.

    La nageuse Katie Ledecky, une sorte de Phelps au féminin, a déjà empoché deux médailles (or sur 400 m libre et argent sur le relais 4x100 m). Elle poursuit mardi sa quête sur 200 m nage libre, où elle aura pour adversaire la "vieille" Italienne Federica Pellegrini, 28 ans, l'une des grandes figures de la natation mondiale.

    Et en gymnastique, Simone Biles, déjà détentrice d'un record de dix sacres mondiaux, entame sa moisson olympique avec la finale par équipes. Sauf accident, les Américaines semblent assurées de la victoire, elles qui ont remporté tous les tournois par équipes (JO et Mondiaux) depuis cinq ans.

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