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  • © 2016 AFP | Crée le 10.08.2016 à 17h14 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h26
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    Les Français Karim Laghouag, Mathieu Lemoine, Nicolas Astier et Thibaut Vallette avec leurs médailles d'or du concours complet par équipes le 9 août 2016 à Rio

    Médailles et crise de nerfs: pendant que Phelps continuait d'écrire sa légende, la France a signé un doublé mardi aux Jeux de Rio avec cinq médailles de toutes les couleurs et une belle empoignade verbale à la natation, mais le moteur bleu est lancé et compte bien continuer mercredi.

    De l'or au concours complet par équipes et au canoë slalom, avec Denis Gargaud le Marseillais pour succéder au roi de la spécialité, le triple champion olympique palois Tony Estanguet. De l'argent sur le tatami avec Clarisse Agbegnenou, et au concours complet individuel avec le cavalier Astier Nicolas. Et du bronze avec Gauthier Grumier, l'épéiste.

    La journée bleue a été superbe, après trois jours franchement poussifs, jusqu'à l'implosion du relais 4x200 m autour de son leader supposé, Yannick Agnel.

    Médaillé d'argent à Londres, le relais visait encore le podium. Raté: 14e place sur 16 pour le quatuor bleu dès les séries. L'humiliation. Et les langues de se délier. "On a été abandonnés par Yannick, il nous a lâchés", a asséné l'un des quatre relayeurs Jordan Pothain, furieux de la désertion de son leader, officiellement malade, victime d'une sinusite.

    Réponse d'Agnel quelques heures plus tard, lors d'une conférence de presse convoquée à la hâte: "Ceux qui me connaissent savent que je n'ai jamais lâché personne, ni abandonné personne, et encore moins mon équipe".

    - Agnel parle, Phelps nage -

    "C'est la DTN qui a fait le choix de mettre Damien Joly à ma place. Souffrant ou pas, je voulais nager", a-t-il ajouté. Triste sortie en tout cas pour le champion olympique 2012 sur 200 m libre, qui avait annoncé sa retraite internationale dimanche après une autre déception cuisante.

    Mais pendant qu'Agnel parlait, Michael Phelps, lui, nageait. Et vite. Pour gagner le 200 m papillon d'abord. Puis au sein du relais 4x200 m américain. Résultat: deux médailles d'or de plus pour "le Kid de Baltimore", et 25 médailles olympiques désormais à son CV XXL, dont 21 en or.

    Mercredi soir, ce seront encore les nageurs qui occuperont le devant de la scène, avec la finale du 100 m et les fauves du sprint.

    L'Australien Cameron McEvoy, l'Américain Nathan Adrian, le tenant du titre: les deux favoris seront là, mais pas le champion du monde 2015, l'étonnant Chinois Ning Zetao, seulement 6e de sa demie mardi soir. Pour Adrian, l'objectif est clair: devenir le premier Américain à conserver son titre depuis 88 ans et un certain Tarzan, Johnny Weissmuller.

    Pas de Français, en revanche. Pour les médailles bleues, il faudra aller voir ailleurs, et pourquoi pas encore du côté du dojo de Barra, avec la judoka Gévrise Emane, triple championne du monde et quintuple championne d'Europe.

    A l'escrime, ce seront également les filles qui auront les plus belles chances de podium, avec les fleurettistes Ysaora Thibus et Astrid Guyart. Et du côté du torrent artificiel de Deodoro, après Gargaud, ce sera à Sébastien Combot de jouer, en kayak cette fois. De bon augure peut-être: c'est au Brésil, en 2007, que le Breton avait décroché son premier titre mondial.

    - Froome seul contre tous -

    Les défis seront nombreux aussi du côté des sports collectifs. Les basketteurs de Tony Parker contre la Serbie, à 19h15, pour la 3e place de leur groupe. Terry Bouhraoua et les rugbymen du VII contre l'Espagne à 16h00 pour une place en quarts, comme l'ont fait mardi soir les filles du foot. Mais ces tournois là ne font que commencer. Pour les médailles, il faudra attendre encore.

    Sur les 20 podiums possibles mercredi, il y aura aussi celui du contre-la-montre cycliste.

    Et le favori sera évident du côté messieurs avec le triple vainqueur du Tour de France, Chris Froome. A moins que le Néérlandais Tom Dumoulin ne vienne jouer les empêcheurs de gagner en rond pour le Britannique, désireux de succéder à son compatriote Bardley Wiggins qui avait fait le doublé Tour-JO en 2012.

    Pour le suspense, c'est par contre loin de Rio qu'il faudra voyager. A Salvador, à 22h00 (03h00 du matin jeudi en France), pour le match de foot Brésil-Danemark.

    Une défaite, voire même un nul dans certains cas, et la "Seleçao olimpica" serait éliminée de la seule compétition qu'elle n'a jamais gagnée dans son histoire. L'humiliation serait à la hauteur du 7-1 encaissé à domicile contre l'Allemagne, en demi-finale de "son" Mondial-2014.

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