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  • © 2017 AFP | Crée le 21.12.2017 à 16h43 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h56
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    L'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU Nikki Haley devant le Conseil de sécurité des Nations unies, le 18 décembre 2017 à New York KENA BETANCUR-AFP

    Après le Conseil de sécurité, l'Assemblée générale de l'ONU vote jeudi sur une résolution condamnant la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d'Israël, sur fond de vives menaces de Donald Trump contre ceux qui adopteront ce texte.

    "Ils prennent des centaines de millions de dollars et même des milliards de dollars et, ensuite, ils votent contre nous", a tempêté le président américain à la veille du vote. "Laissez-les voter contre nous, nous économiserons beaucoup, cela nous est égal".

    La manière dont son ambassadrice à l'ONU, Nikki Haley, avait réagi lundi à ce cinglant désaveu lors d'un vote au Conseil de sécurité sur une résolution condamnant la reconnaissance était, pourtant, tout sauf indifférente.

    Ce vote "est une insulte que nous n'oublierons pas", avait lancé, l'oeil noir, la diplomate à ses 14 partenaires du Conseil, dont ses alliés européens, qui avaient unanimement approuvé la condamnation de la décision de Donald Trump du 6 décembre.

    In fine, le texte n'a pas été adopté, les Etats-Unis ayant utilisé leur veto de membre permanent.

    A l'Assemblée générale des Nations unies, qui compte 193 membres et où le vote est prévu à partir de 15h00 GMT jeudi, aucun pays n'a de droit de veto sur les résolutions, qui ne sont pas contraignantes.

    L'enjeu du scrutin résidera dans le nombre d'Etats qui approuveront la résolution.

    - Menaces et pressions -

    Le texte, proposé par le Yémen et la Turquie, affirme que toute décision sur le statut de Jérusalem "n'a pas de force légale, est nulle et non avenue et doit être révoquée". Il rappelle toutes les résolutions adoptées par l'ONU ayant trait à la colonisation de territoires palestiniens et souligne que la question de Jérusalem doit faire partie d'un accord de paix final entre Israéliens et Palestiniens.

    Le double vote organisé cette semaine à l'ONU à l'initiative des Palestiniens, qui ont un statut d'observateur dans l'Organisation, vise à maximiser leur poids dans un éventuel futur plan de paix, explique un diplomate.

    Interrogés par l'AFP, plusieurs ambassadeurs tablent sur un score à l'Assemblée générale oscillant entre 165 et 190 votes pour. "Si c'est 130, ce serait mauvais", précise l'un d'eux.

    Si Nikki Haley n'a guère fait de lobbying au Conseil de sécurité, les Etats-Unis ont changé radicalement d'approche pour le scrutin à l'Assemblée générale, en multipliant menaces et pressions.

    Tweet, email, lettre... Tout a été utilisé pour tenter d'empêcher un nouveau revers diplomatique. "A l'ONU, on nous demande toujours d'en faire plus et de donner plus" et "nous ne nous attendons pas à ce que ceux que nous avons aidés nous ciblent". Jeudi, "les Etats-Unis noteront les noms", a menacé Nikki Haley dans un tweet.

    "Le président observera attentivement ce vote et il a demandé que je lui signale les pays qui auront voté contre nous", a renchéri la diplomate dans une lettre.

    - Sidération des diplomates -

    Ces avertissements américains, du président et de son ambassadrice, ont sidéré nombre de diplomates onusiens.

    "Ce n'est pas comme ça que ça marche, on vote sur des principes", confie à l'AFP un ambassadeur asiatique sous couvert d'anonymat. "On ne peut pas voter A pendant des années et voter soudainement B", renchérit un homologue d'Amérique latine.

    Avec ces pressions, "les Etats-Unis peuvent avoir une dizaine d'abstentions de pays qui pourraient aussi choisir de ne pas aller voter", estime un troisième ambassadeur, européen celui-là.

    Selon un responsable diplomatique, le Canada, la République tchèque et la Hongrie pourraient ne pas adopter la résolution, illustrant l'incapacité de l'Union européenne à avoir une position unie.

    Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki, qui assistera au vote, a dénoncé les "menaces" et "intimidations" de Washington. Allié des Etats-Unis à l'Otan, la Turquie s'est aussi insurgée.

    "Le monde a changé. La logique du +Je suis fort, donc j'ai raison+ a changé". "Aucune nation qui a de l'honneur, aucun Etat qui se respecte ne courbe l'échine face à ce genre de pressions", a clamé le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Cavusoglu.

    Israël a annexé la partie orientale de Jérusalem, dont elle a pris le contrôle pendant la guerre de 1967, puis voté une loi faisant de la Ville sainte sa capitale "indivisible". Cette annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale et les Palestiniens considèrent Jérusalem-Est comme la capitale de leur futur Etat.

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