Près de huit mois après la catastrophe, certaines paies ne sont toujours pas pansées à Houaïlou.

À partir de demain et jusqu'au 20 juillet, deux experts démineurs de la direction générale de la sécurité civile (DGSCGC) du ministère de l'intérieur ainsi un maître-chien du groupement national d'investigation cynophile de la gendarmerie vont effectuer des opérations de recherche et de sécurisation de la zone de Gouareu. Leur but : retrouver trois corps ensevelis par la gigantesque coulée de boue qui n’ont toujours pas été retrouvés. Des grenades, conservées par un habitant du secteur de Gouareu, ont également été emportées et demeuraient introuvables. Les recherches, infructueuses, avaient été stoppées en raison du signalement de la présence de ces engins explosifs.

Ces experts seront appuyés par treize agents de la sécurité civile du pays.

Le 22 novembre 2016, un impressionnant épisode pluvieux s'était abattu sur la commune de Houaïlou, provoquant un glissement de terrain sur les tribus de Gouareu et Ouakaya. Le bilan avait été dramatique : cinq morts, trois personnes disparues et dix blessés.

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