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  • © 2017 AFP | Crée le 04.09.2017 à 04h03 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h28
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    Laurent Wauquiez, ancien ministre et président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, le 3 septembre 2017 à Les Estables (Haute-Loire) PHILIPPE DESMAZES-AFP

    Laurent Wauquiez, favori de l'élection à la présidence de LR, s'est montré dimanche déterminé à redonner sa voix à une droite qui a le "courage" de défendre ses valeurs et l'identité de la France, tout en promettant d'oeuvrer au "rassemblement" de sa famille politique.

    Avant de faire l'ascension du Mont Mézenc, son pèlerinage annuel sur cette petite montagne de Haute-Loire, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes avait rassemblé pour un déjeuner champêtre sous une grande tente blanche environ 1.500 personnes, parmi lesquelles plusieurs caciques des Républicains: le secrétaire général du parti Bernard Accoyer, Brice Hortefeux, Eric Ciotti, la juppéiste Virginie Calmels, Damien Abad, qui fut porte-parole de la campagne présidentielle de François Fillon...

    "Le temps de la reconstruction est venu, nous allons redonner sa voix à la droite, nous allons faire renaître l'espoir à droite", a lancé le candidat sous les bravos de la foule. "La France a besoin de la droite, d'une droite qui soit vraiment de droite. Je suis candidat et avec vous, nous allons tout reconstruire", a-t-il promis.

    "Nous avons traversé des épreuves, nous avons perdu, nous avons déçu", a-t-il ajouté, à propos des échecs de sa famille politique à la présidentielle et aux législatives. "L'instrumentalisation des affaires contre François Fillon nous a tués, mais les valeurs de la droite restent", a-t-il ajouté, galvanisant le public qui l'applaudissait de plus belle.

    A part M. Wauquiez, soutenu par les sarkozystes et qui a le plus de chance d'être élu, les militants LR étant essentiellement sarkozystes, quatre autres candidats devraient briguer la présidence du parti, les 10 et 17 décembre: Daniel Fasquelle, député du Pas-de-Calais, Laurence Sailliet, proche de Xavier Bertand, Florence Portelli, ancienne porte-parole de François Fillon à la présidentielle, et le député Julien Aubert.

    "Ancrage, racines, fidélité, constance. Ce ne sont peut-être pas des valeurs qui parlent à Emmanuel Macron mais ce sont mes valeurs".

    "Emmanuel Macron veut supprimer tout ce qui est entre lui et les extrêmes mais nous ne le laisserons pas faire. Notre devoir est de nous lever, de résister", a lancé le candidat, évoquant le "double langage" et la "duplicité" du chef de l'Etat.

    - 'Assez d'une droite qui marche à l'ombre' -

    Accusé jusque dans son camp de "courir après le FN" et de faire prendre le risque de "diviser" le parti, notamment par Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, ses homologues des Hauts-de-France et d'Ile-de-France, M. Wauquiez réplique que ses valeurs sont celles d'une droite "fière" de ce qu'elle est et qu'il n'y aura pas d'alliance avec le FN.

    "Mon obsession, c'est le rassemblement", a-t-il assuré, "on va faire mentir les esprits chagrins, je ne répondrai à aucune polémique, aucune caricature, aussi violente soit-elle, chaque caricature ne fait que renforcer ma détermination".

    Au JDD, il affirme que les critiques venues de droite, "ça (l)e fait marrer". "Ce qui les rend fous, c'est que je suis un objet compliqué à attraper". De toute façon, ses détracteurs ne sont "qu'une frange" de LR, "ceux qui ont voté Macron!", affirme-t-il.

    Pour ce qui est de sa vision du pays, "la France est un pays tolérant, ouvert mais à condition de faire sien le mode de vie des Français".

    Il croit au "patriotisme", "à l'école qui transmet au lieu de déconstruire", "que l'identité se partage et se transmet" et que "l'histoire n'est pas une nostalgie".

    "Ceux qui cherchent à nous caricaturer nient la réalité. Mais le réel est là", a-t-il martelé, en dénonçant "l'immigration incontrôlée", et "les territoires perdus de la République".

    "Nous ne devons plus céder un seul pouce face à l'islamisme radical (...) La France n'est pas une juxtaposition de communautés, la France est ouverte mais la France demande à être respectée".

    Au pied du Mont Mézenc, il en fait la promesse: "je ne me renierai pas. J'en ai assez d'une droite qui marche à l'ombre (...) On ne se soumet plus, on reprend le drapeau, la droite est de retour".

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