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  • © 2016 AFP | Crée le 14.04.2016 à 15h23 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h08
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    François Hollande face à David Pujadas lors d'une interview à France 2 et TF1 le 11 février 2016 à l'Elysée à Paris STEPHANE DE SAKUTIN-POOL/AFP

    François Hollande va tenter jeudi sur France 2 une nouvelle "mise en perspective de son action" alors qu'à un an de la présidentielle, sondages calamiteux et divisions d'une majorité plus fragmentée que jamais obscurcissent son avenir.

    A 20H15, horaire inhabituel que la chaîne entend tester, et pendant 90 minutes, le chef de l'Etat fera face à trois journalistes et quatre Français.

    Ces derniers seront censés exprimer les préoccupations de leurs compatriotes et les grandes problématiques du moment: une chef d'entreprise, la mère d'un jihadiste parti en Syrie, un étudiant en école de commerce et blogueur de gauche et un conducteur d'autocar, électeur du FN.

    Baptisée "Dialogue citoyen", l'émission, délocalisée au musée de l'Homme, sera conduite en trois temps par David Pujadas, Léa Salamé et Karim Rissouli.

    Un quart d'heure pour répondre aux journalistes sur l'actualité et le bilan des quatre premières années du quinquennat. Une heure de dialogue avec des citoyens autour d'une table et des internautes. Et un quart d'heure de conclusion, de nouveau avec les journalistes, pour évoquer la dernière année de son mandat.

    Sur la forme, la préparation de l'émission a fait l'objet d'une polémique. Deux des témoins pressentis pour faire partie du panel des Français ont été écartés par France 2.

    Parmi eux, Nadine Hourmant, charismatique déléguée Force Ouvrière du volailler Doux, a évoqué des "pressions de l'Elysée", assertion démentie par France Télévisions tout comme par la présidence.

    Sur le fond, M. Hollande a lui-même tracé sa feuille de route mercredi en Conseil des ministres, déclarant : "on a besoin d'être clairs et de ne pas alimenter la confusion".

    Il s'agira pour le chef de l'Etat de montrer la "cohérence, le sérieux" d'une politique "qui a conduit à des résultats même si on est encore loin de satisfaire l'ensemble des attentes", a avancé le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.

    Le président fera ainsi valoir les "premiers résultats économiques et sociaux" de sa politique, avec un déficit public ramené à 3,5% l'an dernier contre 3,8% attendus, et une croissance qui a repris quelques couleurs à 1,2%.

    "La seule façon de convaincre l'opinion publique, c'est d'avoir des résultats dans la lutte contre le chômage, l'augmentation du pouvoir d'achat et la sécurité de nos concitoyens", souligne-t-on à l’Élysée.

    - 'Sur la route du pouvoir' -

    La tâche s'annonce ardue alors que le détricotage de la loi El Khomri sous la pression de la rue et le renoncement à la déchéance de nationalité après des semaines de débats houleux ont précisément alimenté le procès en manque de clarté et indécision de l'exécutif.

    Le chef de l'Etat devrait aussi être amené à s'exprimer sur le ni gauche ni droite aux accents très libéraux de son ministre de l'Economie Emmanuel Macron.

    Le promoteur du mouvement "En marche" fait jeudi la une de Paris-Match, main dans la main avec sa femme Brigitte, avec en sous-titre "Ensemble sur la route du pouvoir".

    Le chef de l'Etat aura également à répondre aux critiques virulentes venues de sa propre majorité, sur fond de primaire.

    "Aujourd'hui, François Hollande a perdu la confiance des Français et d’une partie de la gauche aussi désormais (...) Plus tôt il annoncera qu’il ne se représentera pas, mieux ça vaudra pour la gauche", a asséné le sénateur Gaëtan Gorce, un des représentants de la gauche du PS.

    Pour Frédéric Dabi (Ifop), "on a vraiment un président de la République en énorme difficulté, le plus impopulaire en tout cas de la Ve République" à un an d'une fin de mandat.

    Avec, selon lui, deux facteurs aggravants, "la perte de son socle électoral", à gauche, et "des discours qui se sont nettement radicalisés" à droite et jusque dans sa majorité "balkanisée".

    "Les sondages sont catastrophiques; les Français ne veulent pas nous battre, ils veulent nous chasser", s'alarme même un proche du président.

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