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  • © 2016 AFP | Crée le 15.04.2016 à 15h45 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h08
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    Le président François Hollande sur le plateau de Dialogues citoyens, le 14 avril 2016 à Paris STEPHANE DE SAKUTIN-POOL/AFP

    Confronté à des sondages catastrophiques, François Hollande a proclamé jeudi soir que la France "va mieux", annonçant qu'il dévoilerait en fin d'année ses intentions sur une éventuelle candidature, tout en recadrant l'ambitieux Emmanuel Macron.

    La plupart des éditorialistes de la presse quotidienne sont sceptiques au lendemain de la prestation télévisée du chef de l'Etat relevant avec sévérité que la "méthode Coué" utilisée par le président ne redressera pas son image dans l'opinion.

    "Oui, ça va mieux", a lancé d'emblée le chef de l'Etat, affirmant qu'il y avait désormais "plus de croissance, moins de déficits, moins d'impôts et plus de compétitivité", sur le plateau de l'émission spéciale "Dialogues citoyens" sur France 2.

    Sera-t-il candidat ? Décision "à la fin de l'année" avec le chômage pour juge de paix comme il s'y était engagé.

    François Hollande a tenté de lancer lors de cette émission de 90 minutes une énième et périlleuse opération de reconquête de l'opinion. Assurant suivre depuis quatre ans un "fil conducteur", il a promis de poursuivre "jusqu'au bout" les réformes engagées.

    Son ministre de l’Économie Emmanuel Macron avait pourtant déclaré quelques heures plus tôt à Londres que l'exécutif avait décidé d'"arrêter une partie des réformes", sans préciser lesquelles.

    Quant aux initiatives politiques de cet électron libre du gouvernement qui a lancé quelques jours plus tôt "En Marche", son mouvement politique à forte teneur libérale, elles ont fait l'objet d'un recadrage en bonne et due forme : "Qu'il veuille s'adresser aux Français, je ne vais pas l'en empêcher" mais "il doit être dans l'équipe, sous mon autorité".

    Le président de la République a aussi contredit son Premier ministre Manuel Valls, qui a souhaité récemment l’interdiction du voile à l’université. "Non, il n'y aura pas d'interdiction dans les universités", a-t-il tranché, arguant qu'elles étaient "un lieu de liberté".

    Souvent sur la défensive, François Hollande a même affirmé à tort que la France était dans la moyenne européenne en matière de chômage des jeunes alors qu'il s'élevait à 25,9% dans l'Hexagone en janvier contre 19,7% dans l'UE, selon l'office européen de statistiques Eurostat.

    De nouveau accusé d'indécision après des reculades sur plusieurs réformes, il a cependant assuré qu'il ne renoncerait pas à la "loi travail" de Myriam El Khomri, qui "ne sera pas retirée" même s'il peut y avoir des "corrections" au Parlement. Selon lui, "discuter, concerter (...) ce n'est pas céder à la rue".

    A l'adresse de la jeunesse, il a jugé "légitime" qu'elle "veuille s'exprimer", évoquant le mouvement citoyen Nuit Debout, lancé au soir du 31 mars sur la place de la République à Paris pour protester contre la loi travail.

    - Plaidoyer pro domo mais pas d'annonce -

    Après avoir été interrogé par David Pujadas et Léa Salamé, le chef de l'Etat était soumis au feu roulant des questions de quatre Français : Véronique Roy dont le fils converti à l'islam est parti faire le jihad en Syrie où il a été tué, Antoine Demeyer, chauffeur de car, sympathisant du FN, Anne-Laure Constanza, patronne d'enviedefraise.fr, et un étudiant, Marwen Belkaid, militant de Nuit debout.

    Le chef de l'Etat s'est livré face à eux à un long plaidoyer pro domo mais s'est abstenu de toute annonce majeure, ce qui a été pointé par l'opposition, d'Alain Juppé (LR) qui a fait part de son "profond sentiment de scepticisme", à la présidente du FN Marine Le Pen déplorant "un nouveau grand ratage présidentiel qui en aucun cas ne redonnera espoir aux Français".

    Le Parti de gauche y a vu "un bide". Le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis a voulu saluer un président "debout dans la nuée des critiques".

    François Hollande regrette-t-il l'interminable feuilleton sur la déchéance de nationalité ? "C'était important qu'il y ait cette unité" autour d'une mesure "symbolique" alors que le pays pouvait "éclater" après les attentats du 13 novembre, a-t-il justifié, pointant les "calculs politiciens" qui ont eu selon lui raison de la réforme.

    Loin du président "normal" des débuts du quinquennat, il a bénéficié d'une tribune extraordinaire sur la chaîne publique: 90 minutes d'émission, commencée à un horaire inhabituel, 20H15, et en direct depuis le Musée de l'Homme. Le jour-même, un sondage Elabe pour BFMTV a révélé que près de neuf Français sur 10 (87%) jugeaient négativement son bilan.

    "Je n'ai pas de doute sur le cap que j'ai choisi", a-t-il soutenu, "être président, c'est vivre tout le temps avec la tragédie (...) j'ai tenu bon dans toutes les difficultés".

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