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  • © 2016 AFP | Crée le 31.08.2016 à 21h50 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h28
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    Le président François Hollande le 29 août 2016 à l'Elysée à Paris

    Plus isolé que jamais, François Hollande a présidé mercredi son premier Conseil des ministres de l'après-Macron, lâché par son ambitieux ministre de l'Economie qui entend "prendre la mer" dans la perspective de la présidentielle de 2017.

    Il a appelé, en ouvrant le Conseil des ministres, les membres du gouvernement à être "engagés" dans une "action collective", au lendemain de la démission de l'ex-ministre de l'Economie Emmanuel Macron, a rapporté le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.

    Le chef de l'Etat "a appelé tous les membres du gouvernement à être engagés" dans l'action de l'exécutif et ce "dans un esprit collectif", soulignant que "rien n'est possible sans une action collective", a déclaré Stéphane Le Foll devant la presse.

    Au terme d'un mini-remaniement, Michel Sapin a succédé à Emmanuel Macron, ajoutant à son portefeuille des Finances, celui de l'Economie. Ce fidèle des fidèles du chef de l'Etat a pris officiellement ses nouvelles fonctions dans la matinée lors d'une passation de pouvoir aigre-douce à Bercy, où un quatrième secrétaire d'Etat sera nommé incessamment.

    "Je me devais de prendre la mer", s'est justifié l'ex-ministre, tandis que Michel Sapin lui lançait: "Bonne chance (...) Je souhaite que la bonne chance pour toi soit une bonne chance pour nous tous".

    Outre Emmanuel Macron, une autre personnalité était absente mercredi matin à la table du Conseil des ministres: George Pau-Langevin, ex-ministre des Outre-Mer qui a quitté le gouvernement pour "raisons personnelles". L'ancienne secrétaire d'Etat à l'Egalité réelle Ericka Bareigts a pris sa succession.

    Point de figures nouvelles donc,mais une ambiance plombée par le départ fracassant d'un ministre qui incarnait le renouveau du projet politique de la gauche gouvernementale. Après Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Cécile Duflot, Emmanuel Macron se profile comme un nouveau concurrent potentiel pour François Hollande en 2017.

    Le jeune ministre est "parti pour convenances personnelles" car il veut "être candidat", a dénoncé mercredi matin sur Europe 1 le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll. Mais cette "profusion de candidatures", avec celles de Benoît Hamon, Arnaud Montebourg et Marie-Noëlle Lienemann, "n'empêchera pas François Hollande d'être candidat", a assuré ce proche du président.

    Le président, qui ne devrait dire qu'en décembre s'il brigue un nouveau mandat, voit cependant son assise politique davantage encore fragilisée.

    Dans l'après-midi, le chef de l'Etat présidera une nouvelle édition de "La France s'engage", un concours d'innovation et surtout l'occasion de s'exprimer pour la première fois publiquement après la quasi-déclaration de candidature de celui qui fut son conseiller économique et financier lorsqu'il était secrétaire général adjoint de l'Elysée.

    - 'Une nouvelle étape' -

    A deux doigts d'annoncer sa candidature pour 2017, le fondateur du mouvement En Marche ! a annoncé mardi depuis Bercy "une nouvelle étape de (son) combat" politique, laissant entendre qu'il avait été muselé par l'Elysée dans sa volonté réformatrice. "J'ai touché du doigt les limites de notre système politique", a-t-il dit.

    Selon l'entourage du chef de l'Etat, l'initiative de cette démission en est revenue à l'ex-ministre qui avait "contacté en tout début de matinée (mardi) le président pour lui faire part de son souhait de remettre sa démission" alors que tous deux s'étaient accordé lundi "un délai de réflexion" après un premier entretien.

    Un délai qui se prolongeait en fait depuis le 14 juillet quand, dans sa traditionnelle interview télévisée, le chef de l'Etat manifestement agacé par la création d'En Marche ! avait tancé son poulain mais sans se résoudre à l'évincer. François Hollande lui avait alors rappelé les "règles": la "solidarité" gouvernementale et la nécessité de "servir jusqu’au bout" sans "démarche personnelle et encore moins présidentielle".

    "Il vient de se libérer d’un gouvernement dans lequel il ne croyait plus. C’est un acte fort", a jugé Jean-Christophe Lagarde, le président de l'UDI, dans un entretien au Parisien, estimant que son parti a "vocation à parler" avec Emmanuel Macron.

    L'ancien Premier ministre Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite, a comparé Emmanuel Macron à "docteur Jekyll et Mister Hyde" pointant le décalage entre "ses propos anti-socialistes et en tout cas très libéraux" et sa "politique économique désastreuse avec le matraquage fiscal des entreprises et des classes moyennes" au gouvernement.

    Dans la majorité, la ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem s'est dite "très dubitative" sur ce départ "dans un moment qui est si difficile pour les Français". Le patron des députés PS Bruno Le Roux a dénoncé "un facteur de confusion supplémentaire".

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