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  • © 2016 AFP | Crée le 12.04.2016 à 03h38 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h08
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    François Hollande lors de la visite d'un chantier à Romainville, en région parisienne, le 8 avril 2016 IAN LANGSDON-POOL/AFP/Archives

    Au cours d'un exercice présenté par l'Elysée comme une "mise en perspective" de son action, François Hollande aura fort à faire jeudi sur France 2 pour clarifier sa ligne politique, à 13 mois de la présidentielle, entre irruption d'un courant libéral emmené par Emmanuel Macron et défiance de l'électorat de gauche.

    Le chef de l’État est au creux de la vague: selon un sondage Ifop pour Le Journal du Dimanche ce week-end, huit Français sur dix ne souhaitent pas qu'il se représente en 2017. Facteur aggravant: plus de la moitié (53%) des sympathisants du PS sont de cet avis.

    "À la même période de son quinquennat, Nicolas Sarkozy bénéficiait encore du soutien de trois quarts des sympathisants de l'UMP", relève Jérôme Fourquet (Ifop), "l'usure du pouvoir est beaucoup plus abrasive avec François Hollande".

    "Les sondages sont catastrophiques; les Français ne veulent pas nous battre, ils veulent nous chasser", s'alarme un proche du président.

    Pour tenter d'amorcer une inversion de la courbe de l’opinion, François Hollande fait donc le pari risqué d'un face-à-face télévisé avec un panel de Français, en direct du Musée de l'Homme, de 20H15 à 21H45.

    Cette émission spéciale, baptisée "Dialogues citoyens", sera conduite en trois temps par David Pujadas, Léa Salamé et Karim Rissouli.

    Premier temps: un quart d'heure pour répondre aux journalistes sur l'actualité et le bilan des quatre premières années du quinquennat. Deuxième temps: une heure de dialogue avec des citoyens autour d'une table et des internautes. Troisième temps: un quart d'heure de conclusion, de nouveau avec les journalistes, pour évoquer la dernière année de son mandat.

    Point d'annonce majeure à attendre mais "de la mise en perspective, du dialogue et de l'explication", dit-on à l’Élysée, où l'on explique que le président a "estimé qu'il s'agissait du bon moment" pour se livrer à cet exercice.

    - 'Convaincre l'opinion publique' -

    De fait, l'émission interviendra une dizaine de jours après la décision de François Hollande de renoncer à introduire la déchéance de nationalité dans la Constitution. Et, mercredi, le Conseil des ministres examinera la loi Sapin II anti-corruption, l'un des deux derniers textes économiques du quinquennat avec la loi travail de Myriam El Khomri.

    Le président, ajoute son entourage, fera valoir aussi les "premiers résultats économiques et sociaux que sa politique commence à produire", avec un déficit public ramené à 3,5% l'an dernier contre 3,8% attendus, et une croissance qui a repris quelques couleurs à 1,2%.

    "La seule façon de convaincre l'opinion publique, c'est d'avoir des résultats dans la lutte contre le chômage, l'augmentation du pouvoir d'achat et la sécurité de nos concitoyens", observe-t-on à l’Élysée.

    Nul doute que le chef de l’État sera rattrapé aussi par l'actualité: "Nuit debout", Macron, les primaires (à gauche ou citoyennes), sa candidature en 2017, Notre-Dame-des-Landes, le Brexit, la crise des réfugiés...

    Et, tôt ou tard, d'ici à 2017, il devra clarifier sa ligne politique, écartelé entre le ni droite ni gauche à haute teneur libérale de son ministre de l’Économie Emmanuel Macron et la nécessité impérieuse de se rabibocher avec sa base électorale.

    "Le trouble, le doute et la colère se sont emparé du camp socialiste. Il doit renouer le lien avec les Français, ce qui suppose d'abord de renouer le lien avec son propre électorat", souligne Jérôme Fourquet.

    Pour se préparer à son grand oral, François Hollande multiplie les entretiens avec les membres du gouvernement, qui se succéderont dans son bureau jusqu'à mercredi, tandis que ses collaborateurs l'abreuvent de notes et de mémos.

    Il reprendra le cours habituel de ses activités dès vendredi, avec une visite sur le thème de l'industrie, avant de s'envoler samedi pour un périple qui le mènera au Liban, en Égypte et en Jordanie.

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