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  • © 2016 AFP | Crée le 10.04.2016 à 16h32 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h08
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    Le secrétaire d'Etat John Kerry et son homologue britannique Philip Hammond à leur arrivée le 10 avril 2016 à Hiroshima TOSHIFUMI KITAMURA-AFP

    Les chefs de la diplomatie des pays du G7 se retrouvent dimanche au Japon pour une réunion de deux jours à Hiroshima, marquée par la visite sans précédent de John Kerry dans cette ville victime du premier bombardement atomique de l'Histoire.

    Le secrétaire d'Etat américain est arrivé en début de matinée sur la base militaire Iwakuni, située à l'ouest de Hiroshima, après un périple marathon qui l'a mené à Bahreïn, en Irak et en Afghanistan.

    Il est le plus haut responsable gouvernemental des Etats-Unis à avoir jamais visité Hiroshima. Il se rendra lundi au musée du Mémorial pour la paix, avant d'honorer les 140.000 victimes du bombardement américain du 6 août 1945.

    Le département d'Etat, qui avait déjà annoncé la venue de son ministre, est resté discret sur cet événément hautement symbolique.

    "John Kerry prévoit de se joindre au ministre japonais Fumio Kishida", originaire de Hiroshima, "ainsi qu'aux autres ministres du G7", avait sobrement commenté il y a quelques jours le porte-parole adjoint de la diplomatie américaine, Mark Toner. "Je ne crois pas qu'il ait l'intention de prendre la parole ou de faire un geste séparément".

    Il doit toutefois s'exprimer au cours d'une conférence de presse lundi après-midi, avant de s'envoler pour la Californie et de rentrer mardi à Washington.

    Convaincus que les bombardements étaient nécessaires pour pousser le Japon à capituler, les Etats-Unis ne se sont jamais excusés. Mais le président américain Barack Obama pourrait venir à Hiroshima, à l'occasion de son voyage au Japon pour le Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement prévu les 26-27 mai à Ise-shima, une petite ville du centre de l'archipel.

    - 'Seulement le début' -

    "La question n'est pas de savoir s'il y aura des excuses ou pas", a estimé auprès de l'AFP Sunao Tsuboi, bientôt 91 ans, un hibakusha (survivant de la bombe) qui a été atrocement brûlé dans la fournaise de Hiroshima. "L'important, c'est de ne jamais reproduire cette erreur". "Ce n'est pas un dénouement heureux, c'est seulement le début", a-t-il commenté.

    C'est aussi une première pour le Royaume-Uni, représenté par Philip Hammond, et la France, les deux autres puissances nucléaires du G7.

    "C'est un moment très fort", a commenté à son arrivée à l'aéroport le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault. "C'est un lieu à la fois symbolique et porteur d'ambitions pour l'avenir, vers un monde sans armes nucléaires, un monde de paix, de sécurité et de solidarité. On voit le chemin qui est devant nous", a-t-il dit à l'AFP.

    Le Japon, seul pays à avoir été la cible d'attaques atomiques, espère "adresser un message fort au monde" en publiant à l'issue de la rencontre un document qui resterait dans les annales comme "la déclaration de Hiroshima".

    Placée sous haute sécurité, cette réunion du G7, qui donne le coup d'envoi à une série de rendez-vous ministériels avant le Sommet, abordera également "la question du terrorisme, et toutes les situations de crise, la Syrie, la Libye et puis la menace de la Corée du Nord", a précisé M. Ayrault.

    Un autre grand thème, cher au Japon, sera évoqué: la sécurité maritime, avec en filigrane la volonté de contrer les ambitions territoriales de Pékin en mers de Chine.

    Outre les chefs de la diplomatie américaine, britannique et française, le ministre japonais Kishida a accueilli dimanche ses homologues allemand (Frank-Walter Steinmeier), italien (Paolo Gentiloni) et canadien (Stéphane Dion), ainsi que Federica Mogherini pour l'Union européenne.

    Après deux sessions de discussions dans un grand hôtel de Hiroshima, les ministres doivent visiter en fin d'après-midi le majestueux sanctuaire marin Itsukushima, lieu sacré du shintoïsme situé sur l'île de Miyajima, avant un dîner de travail sur place.

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