azerty

azerty

qwerty

qwerty

  • © 2016 AFP | Crée le 08.05.2016 à 23h00 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h11
    Imprimer
    afp_journal
    Manifestation contre la réforme des retraites à Athènes, le 8 mai 2016

    Le Parlement grec s'apprête à se prononcer dimanche soir sur une réforme controversée des retraites, réclamée par les créanciers UE et FMI, sur fond de manifestations et à la veille d'une réunion de l'Eurogroupe sur la Grèce.

    Environ 15.000 personnes ont manifesté dans le calme à Athènes et Thessalonique --deuxième ville grecque dans le nord du pays-- dont 14.000 étaient des sympathisants du Front de lutte des travailleurs (Pame) proche du parti communiste KKE, selon la police.

    "Mettons fin au désastre du système de retraites, au désastre social et économique", était inscrit sur la banderole principale de la GSEE.

    La mobilisation était toutefois nettement réduite par rapport à la dernière grande manifestation contre cette réforme, le 4 février, où 50.000 personnes avaient manifesté dont 40.000 à Athènes.

    La centrale syndicale du secteur public Adedy prévoit un rassemblement devant le Parlement dimanche soir, quelques heures avant le vote prévu sur la réforme des retraites, qualifiée de "pillage" par les syndicats.

    Le projet de loi refondant le système des retraites et augmentant impôts et taxes, qui était exigé par les créanciers du pays --l'UE et le FMI-- en échange du nouveau plan d'aide signé en juillet, est débattu au Parlement depuis samedi matin et sera soumis au vote dimanche soir.

    En l'organisant durant le week-end, en pleine fin de vacances pascales, le gouvernement de gauche d'Alexis Tsipras, qui ne dispose que d'une faible majorité parlementaire avec 153 députés sur 300, espère que l'adoption de cette réforme avant la réunion de l'Eurogroupe contribuera à décider ses pairs à conclure la première évaluation de la mise en œuvre du plan d'aide, et à ouvrir enfin le débat sur l'épineuse question du règlement de la dette.

    - "Lassés et déçus" -

    Seuls les députés de la coalition gouvernementale -- de la gauche Syriza et du parti souverainiste Anel-- s'apprêtent à voter en faveur de ce projet, les partis d'opposition, dont celui de la droite de la Nouvelle-Démocratie, ont indiqué qu'ils allaient voter contre ce projet de loi.

    "Les gens sont lassés et déçus par le gouvernement de gauche au pouvoir (...) les rassemblements n'ont pas eu l'ampleur que nous espérions", a déploré auprès de l'AFP Maria K., qui manifestait dimanche.

    Pour le gouvernement, cette réforme fait partie "de l'accord passé entre Athènes et ses créanciers l'été dernier en contrepartie du prêt accordé au pays.

    "Nous réalisons ce que nous avons convenu avec nos partenaires européens", a expliqué le ministre des Finances Eucleide Tsakalotos samedi soir lors du débat au Parlement devant les députés de l'Assemblée, en soulignant que "la réforme protège les bas revenus".

    La réforme de retraites était indispensable pour "garantir la viabilité du système de sécurité sociale" et parer aux déficits importants de caisses de retraites, a indiqué le ministre de l'Emploi Georges Katrougalos.

    Mais les syndicats se sont insurgés contre le texte qui prévoit la réduction des retraites les plus élevées, la fusion des multiples caisses d'assurance, l'augmentation des cotisations, des taxes, et de l'imposition pour les moyens et hauts revenus, et ont appelé à une grève de 48 heures.

    Pour cette quatrième grève générale depuis l'arrivée de M. Tsipras en janvier 2015, aucun transport en commun n'avait fonctionné vendredi et samedi.

    La réforme de retraites s'inscrit dans les efforts du gouvernement pour s'aligner sur les exigences des créanciers qui demandent des économies de 5,4 milliards d'euros d'ici 2018.

    Pour Panayiotis Petrakis, professeur de l'Economie à l'université d'Athènes, la mobilisation des syndicats ou la faible majorité gouvernementale ne menace pas l'adoption de la loi. "La réforme sera adoptée et c'est un bon choix d'obtenir ce vote avant l'Eurogroupe", a-t-il estimé auprès de l'AFP.

    Mais "la distance entre Athènes et ses créanciers, qui exigent des mesures supplémentaires de 3,6 milliards d'euros, reste importante", a-t-il averti.

    La Grèce a "pratiquement atteint" ses objectifs de réformes voulues par ses créanciers et l'Eurogroupe va mener des "premières discussions" sur un aménagement possible de la dette du pays, a estimé le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker dans une interview parue dimanche dans les journaux allemands du Funke Mediengruppe.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • VOS RÉACTIONS
    Contenus Locaux Sponsorisés










rigthbanner

rigthbanner