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  • © 2017 AFP | Crée le 18.07.2017 à 20h37 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h19
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    Des salariés de l'équipementier automobile GM&S devant le site de Renault à Villeroy, dans l'Yonne, le 18 juillet 2017 PASCAL LACHENAUD-AFP

    Plus d'une centaine de salariés de l'équipementier automobile creusois GM&S bloquaient mardi matin un site du constructeur automobile Renault à Villeroy (Yonne), à la veille d'une audience cruciale pour la reprise de l'entreprise en liquidation judiciaire, a constaté un photographe de l'AFP.

    Arrivés dans deux autocars et plusieurs voitures depuis leur usine de La Souterraine (Creuse), les salariés ont été accueillis aux alentours de 09H00 par des représentants de la CGT départementale. Les grilles de l'entreprise, une plateforme logistique de pièces détachées et où les employés ont embauché normalement en début de matinée, ont été fermées et aucun camion ne rentrait, ni ne sortait, selon un photographe sur place.

    Les salariés réclament notamment un "effort supplémentaire" de la part du constructeur automobile qui s'est pour l'heure engagé à hauteur de 10 millions d'euros de commandes dès 2018, a déclaré à l'AFP Jean-Marc Ducourtioux, élu CGT et représentant des salariés au CE. "Nous voulons que Renault reviennent à la table des négociations et remette du chiffre d'affaires", a-t-il expliqué, joint par téléphone.

    Les salariés continuent aussi de réclamer plus d'emplois sauvegardés, dans le cadre du plan de reprise proposé par l'emboutisseur GMD -- qui entend conserver 120 salariés sur 277 -- et une indemnité de licenciement supra-légale pour les licenciés.

    La CGT Métallurgie a appelé toute la filière automobile à une heure de grève mardi pour soutenir les salariés de GM&S et dénoncer la "désindustrialisation sans précédent" de la filière automobile française. Les représentants CGT de GM&S avaient annoncé dès samedi vouloir bloquer un site de Renault ou PSA, ses principaux clients, comme ils l'avaient fait début juillet dans l'Allier.

    Lundi, la pression est montée d'un cran entre l'Etat et PSA. Le gouvernement a accusé le constructeur automobile de ne pas être prêt à investir pour sauver le site, comme le réclame GMD, l'unique repreneur potentiel, qui estime indispensable un investissement de 15 millions d'euros pour moderniser le site.

    L'Etat et le constructeur Renault se sont engagés à apporter chacun cinq millions d'euros. PSA a démenti tout désengagement et rappelé que le groupe s'était engagé durant les discussions à contribuer à hauteur de quatre millions d'euros à la modernisation du site, pour lui permettre de s'équiper.

    "Ce petit jeu du chat et de la souris entre le gouvernement et le constructeur est un peu déplacé par rapport à l'angoisse de ces familles de La Souterraine qui attendent des choses concrètes", à savoir "du travail, des investissements et un projet pour l'avenir", a déclaré le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, interrogé mardi sur France 2.

    L'offre de reprise de GMD doit être examinée mercredi par le Tribunal de Commerce de Poitiers, qui doit annoncer sa décision vendredi.

    cor-juc-jb-cel/pfe/it

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