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  • © 2017 AFP | Crée le 24.07.2017 à 16h18 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h19
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    Des employés arrivent au site de GM&S, le 12 juillet 2017 à La Souterraine PASCAL LACHENAUD-AFP/Archives

    Liquidation sèche ou nouveau sursis pour étudier la reprise? La justice se prononce lundi, peut-être pas pour la dernière fois, sur le sort de l'équipementier automobile creusois GM&S Industry en liquidation judiciaire, dont les 277 emplois ont constitué le dossier social le plus épineux des premiers mois du gouvernement.

    Le tribunal de commerce de Poitiers se prononce, à 18H00, sur une offre de reprise de GM&S, mais, jusqu'au dernier moment ou presque -- 14H00 -- les parties pourront transmettre à la juridiction des "notes en délibéré", documents ou éléments en vue de la décision.

    Une seule offre de reprise est sur la table: elle ne prévoit le maintien que de 120 des 277 emplois du site de La Souterraine, qui faisaient jusqu'à présent de GM&S le deuxième employeur privé de Creuse, sans oublier plusieurs centaines d'emplois indirects, estiment les élus locaux.

    L'offre émane du "numéro un" français de l'emboutissage, le groupe GMD, dont l'usine est basée à Saint-Etienne (Loire) et dont le PDG, Alain Martineau, a rappelé la semaine dernière qu'elle ne serait pas finalisée sans une prolongation de la période d'observation pour GM&S, qui a été placée en liquidation judiciaire le 30 juin. GMD n'entendrait pas reprendre avant le 1er septembre.

    Une prolongation jusqu'au 31 août, c'est ce qu'a plaidé à l'audience l'avocat des salariés, Me Jean-Louis Borie, et l'hypothèse est ouverte au tribunal, d'autant que les salaires sont assurés jusqu'à fin août, l'Etat, via la Banque publique d'investissement (BPI), ayant apporté sa garantie. Selon l'avocat, le procureur à l'audience a lui aussi penché vers une poursuite. Aussi, pour Me Borie, le tribunal pourrait fixer une nouvelle audience pour examiner l'offre. A la condition toutefois que les "clauses suspensives" mises en avant par GMD soient levées d'ici lundi après-midi.

    Car le repreneur potentiel affirmait aussi la semaine dernière que l'ensemble des "conditions suspensives" à son offre n'étaient pas levées, qu'elle restait liée à la conclusion d'un nouveau bail plus favorable pour lui avec la SCI (Société civile immobilière) propriétaire des locaux de La Souterraine et à "l'adhésion des salariés" au projet GMD.

    - Nouvelles actions à venir -

    La Région Nouvelle-Aquitaine, qui s'est impliquée financièrement sur le dossier depuis des mois, a dit travailler ces tout derniers jours avec l'Etat et les acteurs locaux pour aplanir cet aspect "foncier et immobilier" de la reprise, une demande de GMD jugée "compréhensible" par le président de région, le socialiste Alain Rousset.

    Concernant l'investissement sur le site - une autre condition du repreneur -, le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, est venu le 19 juillet à La Souterraine assurer le personnel de GM&S de 15 millions d'investissements également répartis entre l'Etat, Renault et PSA, les deux principaux passeurs de commandes à GM&S. Et cinq ans de commandes de PSA et Renault garanties à hauteur de 22 millions par an.

    Pour ce qui est de "l'adhésion des salariés", ceux-ci restent convaincus que GMD peut encore améliorer son offre et que le maintien de 120 emplois, comme les 22 millions de commandes annuelles promis, préfigureraient la "mort à petit feu" du site, qui deviendrait un simple "atelier de frappe".

    Aussi, convaincus qu'on "joue avec leurs nerfs" pour leur faire accepter au final une reprise moins-disante en terme d'emploi ou d'indemnisation, ils ne relâchent pas la pression sur les acteurs détenant, selon eux, les leviers du dossiers.

    Après avoir bloqué pendant quatre jours la semaine dernière une plate-forme logistique de pièces détachées de Renault à Villeroy (Yonne), ils ont assuré de nouvelles actions en début de semaine, peut-être sur le même site, et ce "quelle que soit" la décision du tribunal de Poitiers.

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