La bonne nouvelle est tombée dans la nuit de jeudi à vendredi : Glencore a décidé de rester actionnaire de Koninambo Nickel SAS. Mieux, le groupe anglo-suisse va apporter les financements pour la reconstruction du four n°2 qui avait été arrêté à la suite d'un problème de conception. Les travaux devraient débuter dès janvier 2017.

Dans la nuit, KNS a d'ailleurs publié un communiqué pour s'en féliciter :

« Koniambo Nickel est heureuse d’annoncer qu’elle a reçu un financement de son actionnaire Glencore pour la reconstruction du four de la ligne 2 et que les travaux commenceront en janvier 2017.

Cette décision cruciale a été prise grâce à la détermination et aux efforts de toutes les équipes de Koniambo Nickel qui ont rendu possible une opération éprouvée et sécuritaire de notre four 1 qui s’est traduite par une maitrise technologique du procédé encourageante, une intégrité opérationnelle accrue et un taux de marche prometteur. En parallèle le repositionnement indispensable engagé par l’entreprise a permis qu’elle puisse devenir stratégiquement et économiquement compétitive », a souligné Marc Boissonneault, président de Koniambo Nickel. « Tous ceux qui y ont contribué méritent d’être félicités pour leur engagement exemplaire ».

« La collaboration et les soutiens complémentaires et indéfectibles de nos actionnaires – SMSP et Glencore – se sont également avérés essentiels. Ils nous ont aidés à traverser cette étape critique », un soutien conjoint qui selon Marc Boissonneault a joué un rôle fondamental, qui ne peut être passé sous silence.

La prochaine étape sera particulièrement marquante, pour Koniambo Nickel comme pour son environnement. C’est en conjuguant de nouveau leurs efforts vers un but commun que les équipes soudées feront de Koniambo Nickel un acteur de premier plan en Province Nord, sur le territoire bien sûr mais également sur la scène mondiale.

La reconstruction de la ligne 2 permettra de réduire considérablement le profil de coût unitaire de l’installation. La montée en puissance de la seconde ligne de production débutera au premier trimestre 2018, et permettra ainsi l’atteinte d’une production de nickel à plein régime évaluée à 55 000 tonnes d’ici 2021-2022.

La santé au travail, la production de notre 1er ligne de production, et la compétitivité des coûts de production sont les piliers clés de l’avenir de Koniambo Nickel. Ils se conjuguent à la nécessité de reconstruire et de monter en puissance la Ligne 2 en 2017 et deviennent à ce titre des impératifs stratégiques.

« Je suis très heureux d’entreprendre avec Glencore, le groupe SMSP et nos employés ce nouveau défi des plus stimulants », a conclu M. Boissonneault.