azerty

azerty

qwerty

qwerty

    France
  • © 2020 AFP | Crée le 01.09.2020 à 13h18 | Mis à jour le 01.09.2020 à 13h27
    Imprimer
    afp_journal
    Des élèves attendent avant d'entrer dans leur salle de classe, le 22 juin 2020 à l'école Ziegelau de Strasbourg FREDERICK FLORIN-AFP

    Mardi, l'ensemble des 12,4 millions d'élèves français vont faire leur rentrée, "la plus normale possible" espère le gouvernement, malgré l'épidémie de coronavirus qui fait planer la menace d'un durcissement des règles d'accueil au cours des prochaines semaines.

    Après de longs mois sans école ou presque pour bon nombre de petits Français, c'est l'heure de retrouver les copains, de découvrir ses professeurs et connaître son emploi du temps.

    Cette rentrée inédite est "bien préparée", a affirmé lundi le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer, pour qui elle doit être "la plus normale possible".

    L'ensemble des 12,4 millions d'écoliers, collégiens et lycéens pourront être accueillis mardi dans leur établissement, grâce à un protocole sanitaire allégé dès la fin juillet.

    Pour cette rentrée, les gestes barrière seront plus que jamais à l'ordre du jour. La distanciation physique devra, elle, être recherchée dans la mesure du possible, mais elle ne sera pas obligatoire. Les enseignants porteront un masque, de même que les élèves à partir du collège, y compris pendant la récréation.

    Chacun devra avoir le sien mais les établissements disposeront de stocks de secours en cas de besoin.

    Les parents qui veulent accompagner leurs enfants, comme c'est la tradition en maternelle, pourront le faire sous conditions. Une école des Hauts-de-Seine a par exemple précisé qu'un seul des deux parents pourrait entrer dans l'enceinte de l'école, en étant masqué.

    "Normalement, il ne manquera pas d'enseignants dans les classes", a assuré lundi Jean-Michel Blanquer, précisant que les quelques personnes vulnérables "qui ne pourront pas être là" seraient remplacées.

    Les 866.000 enseignants qui ont fait leur prérentrée lundi semblaient partagés entre sérénité et inquiétude.

    A l'école primaire Julie Victoire Daubié, dans le VIIe arrondissement de Lyon, l'équipe pédagogique se posait beaucoup de questions. "Pour les récréations, est-ce qu'on fait des zones ?", demandait une enseignante.

    "Il faut éviter au maximum les grands brassages et croisements, en restant sur la ligne de crête entre éducation et santé", a rappelé le directeur Bernard Cayssials.

    - "Trop ou pas assez" -

    Patrick Blanc, 45 ans, en charge d'une classe de CE1, pointait du doigt le protocole sanitaire. "On va forcément avoir l'impression d'en faire trop ou pas assez. A chaque fois que tu prêtes un crayon, tu vas te dire : +est-ce que je l'ai désinfecté correctement+ ?"

    Sur toute une série de sujets, le ministère a édicté des recommandations mais renvoyé les prises de décision aux acteurs locaux, misant sur leur "pragmatisme" et le "bon sens".

    Ainsi, les temps de récréation doivent être organisés, si possible, de manière à limiter les croisements entre groupes d'élèves.

    A la cantine, les élèves garderont le masque pendant leurs déplacements. Le ministère recommande d'adapter "les plages horaires et le nombre de services".

    A Boulogne-Billancourt, la principale d'un collège a recommandé aux parents de limiter dans la mesure du possible les jours de demi-pension à deux par semaine, afin de réguler les flux.

    Pendant la pratique d'un sport, les élèves pourront ôter leur masque mais une distance physique d'au moins deux mètres entre eux est recommandée.

    Ils devront le garder pendant les cours de musique à partir du collège.

    Aucun établissement ne sera fermé dès mardi à cause de l'épidémie de Covid-19, a assuré le ministre de l'Education. Mais cela pourrait évoluer au cours des prochaines semaines, si la situation sanitaire se détériore, après une décision conjointe entre préfets, recteurs et autorités de santé.

    Dans plusieurs zones, le protocole sanitaire pourrait se durcir et obliger à une limitation plus stricte du brassage des élèves ou une réduction de la taille des classes.

    Plusieurs départements - comme la Gironde, les Pyrénées-Atlantiques ou la Corse-du-Sud - viennent de rendre obligatoire le port du masque autour des établissements scolaires.

    En cas de symptômes, des tests seront réalisés pour remonter la chaîne de contamination et prendre des mesures d'isolement, a précisé le ministre.

    Le défi de cette rentrée n'est pas seulement sanitaire. Il s'agira aussi très vite de faire le point sur les éventuels retards pris pendant le confinement, et constater si les disparités scolaires se sont encore creusées pour pouvoir y remédier.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS
    Contenus Locaux Sponsorisés










rigthbanner

rigthbanner