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    France
  • © 2020 AFP | Crée le 11.10.2020 à 21h11 | Mis à jour le 11.10.2020 à 21h22
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    Le commissariat de Champigny-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, en juillet 2011 Fred DUFOUR-AFP/Archives

    Une quarantaine de personnes se sont attaquées dans la nuit de samedi à dimanche à un commissariat de police situé dans la banlieue de Paris avec des tirs de mortiers d'artifice, sans faire de blessés, a-t-on appris de source policière.

    Plusieurs véhicules de police ont été dégradés ainsi que la porte vitrée d'entrée du commissariat qui est situé au coeur d'une cité de la ville de Champigny-sur-Marne, dans la banlieue sud de Paris. Huit mortiers ont été retrouvés non loin, a indiqué la préfecture de police de Paris.

    Les incidents ont débuté peu avant minuit et se sont achevés une heure plus tard. Aucune interpellation n'a eu lieu.

    Dans un tweet, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, a exprimé "son soutien aux policiers visés par ces actes intolérables".

    Un syndicat de police, Alliance, a aussitôt dénoncé cette attaque. "Il est grand temps que le gouvernement se saisisse des violences commises contre les forces de l'ordre (...) Plus personne ne respecte les forces de l'ordre et le gouvernement n'a pas réussi malheureusement à inverser cette tendance", a réagi son délégué général, Frédéric Lagache.

    "Que faudra-t-il pour que le gouvernement s'engage à protéger ses forces de l'ordre", a-t-il ajouté.

    Ce commissariat a déjà été plusieurs fois la cible de telles attaques, notamment en avril dernier pendant le confinement en raison de la pandémie du coronavirus ou encore en 2018.

    C'est un quartier "agité", "avec une route périphérique autour, une seule entrée et une seule sortie" donc c'est "compliqué" pour les forces de l'ordre, explique François Cocq, ex-maire adjoint de la commune et enseignant dans un collège à proximité du quartier.

    Il déplore qu'il n'y ait qu"un seul commissariat pour une ville de 76.000 habitants" et qu'il soit "décentré par rapport au reste de la ville". Mais le fait qu'il soit installé en plein cœur de ce quartier où il y a du trafic de drogue, "ça ne règle rien".

    Dès qu'il y a des tensions avec la police, "les gens viennent régler leurs comptes directement, ils trouvent les forces de l'ordre à leur porte".

    Cette attaque survient plusieurs jours après celle ayant blessé par balles deux policiers, en civil, en région parisienne.

    Une série de faits divers violents visant des policiers a réancré depuis cet été la question de l'insécurité dans le débat politique français, à environ 18 mois de l'élection présidentielle.

    Selon une étude publiée en novembre 2019 par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), la police nationale française a recensé 12.853 agents blessés en 2018, en hausse de près de 16% par rapport à 2017.

    Dans 11% des cas (contre 8% en 2017), les blessures ont été faites à l'aide d'une arme (à feu, blanche ou par destination).

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