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    France
  • © 2020 AFP | Crée le 01.11.2020 à 06h24 | Mis à jour le 01.11.2020 à 06h36
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    Un militaire monte la garde à proximité de l'église où un prêtre orthodoxe a été la cible d'un tireur, à Lyon le 31 octobre 2020 Philippe DESMAZES-AFP

    Un prêtre orthodoxe grec a été grièvement blessé par balles samedi après-midi à Lyon alors qu'il fermait son église par un homme qui est toujours en fuite et dont les motivations étaient encore indéterminées.

    "Vers 16 heures, des riverains et une patrouille de la police municipale entendaient deux détonations aux abords de l'église hellénique orthodoxe située dans le 7ème arrondissement de Lyon", a communiqué le parquet de Lyon en début de soirée.

    Sur place, "ils apercevaient un individu qui prenait la fuite et découvraient au niveau de la porte arrière de l'église un homme blessé par balles qui s'avérait être l'archiprêtre du lieu de culte", a poursuivi le parquet.

    Etant donnée la proximité temporelle avec l'attentat de Nice où trois personnes ont été tuées jeudi au couteau dans la basilique par un jeune Tunisien islamiste, le parquet a précisé qu'une enquête pour "assassinat" était ouverte. A ce stade "aucune hypothèse n'est écartée, ni privilégiée", a-t-il ajouté.

    Le parquet de Lyon "reste en contact étroit avec le Parquet national anti-terroriste" qui n'est pas saisi pour le moment.

    Certaines sources policières invitaient d'ailleurs à la "prudence sur le motif de l'agression".

    Le prêtre était "en train de fermer son église" au moment des faits, qui se sont déroulés à l'intérieur du lieu de culte. Il n'y avait pas de cérémonie" en cours et "le prêtre n'était pas en tenue", a-t-on appris de sources proches de l'enquête.

    Nikolaos Kakavelakis, âgé de 52 ans, visé par deux coups de feu, a été atteint "au foie et à bout touchant". Il se trouve dans un état grave et a été hospitalisé. L'arme, un fusil à canon scié, n'a pas été retrouvée.

    L'Assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF) ne peut que "condamner ces actes de violence qui attentent à la vie et propagent un climat général d’insécurité" et "attend les résultats" de l'enquête confiée à la police judiciaire.

    Selon un journaliste de l'AFP sur place, la petite église de style art déco, ornée d'une mosaïque de l'Annonciation, est installée dans un quartier résidentiel, avec très peu de gens dans les rues en ce premier week-end de reconfinement.

    A l'arrière du lieu de culte, un camion de pompiers pour assurer un poste de commandement était visible peu après l'agression, tandis que des militaires de l'opération Sentinelle assuraient un périmètre de sécurité.

    - Cellule de crise -

    Le maire de Lyon Grégory Doucet (EELV) s'est félicité sur place de la rapidité de l'intervention de la police municipale, qui a pris en charge la victime, et de la bonne coordination avec les autres forces de sécurité.

    A Paris, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a ouvert une cellule de crise place Beauvau, où devait le rejoindre le Premier ministre.

    "Je dois vous dire que vous devez compter sur l'entière détermination du gouvernement pour permettre à tous et à chacun de pratiquer son culte en toute sécurité et en toute liberté", a réagi Jean Castex, en déplacement à Saint-Etienne-du-Rouvray où avait été assassiné en 2016 le père Hamel.

    Il s'y était rendu pour échanger avec la communauté catholique et s'assurer du renforcement du dispositif Sentinelle depuis l'attentat de Nice.

    Ce nouvel événement touchant un lieu de culte en France a été condamné comme un "acte abominable" par le président du Conseil européen, Charles Michel, pour qui "la liberté de conscience en Europe est garantie pour tous et doit être respectée".

    Alors que les motivations de l'agresseur sont encore inconnues, le président du Parlement européen, David Sassoli, a parlé d'un "nouvel attentat", ajoutant que "l'Europe ne se pliera jamais à la violence et au terrorisme".

    Le gouvernement a laissé une dérogation jusqu'à lundi inclus aux lieux de culte pour célébrer la Toussaint, malgré l'imposition d'un reconfinement pour lutter contre l'épidémie de Covid-19.

    Après l'attentat de Nice, Emmanuel Macron a annoncé le passage de 3.000 à 7.000 soldats pour l'opération Sentinelle afin de protéger les lieux de culte et les écoles.

    A cela viennent s'ajouter quelque 7.000 membres des forces de l'ordre, dont pour moitié des gendarmes réservistes, qui seront mis dès lundi à disposition des préfets pour assurer la sécurité.

    tll-tib-fga-sla/zl

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