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    France
  • © 2020 AFP | Crée le 31.08.2020 à 00h00 | Mis à jour le 31.08.2020 à 00h15
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    La ministre de la Défense Florence Parly sur le perron de l'Elysée, le 26 août 2020 à Paris Ludovic Marin-AFP/Archives

    Un officier français en poste sur une base de l'Otan en Italie est soupçonné d'avoir espionné pour le compte de la Russie et a été écroué fin août à Paris, a révélé dimanche la radio Europe 1, des informations partiellement confirmées par le gouvernement français et une source judiciaire.

    Selon Europe 1, cet officier est soupçonné d'avoir fourni des documents ultra-sensibles aux services secrets russes.

    "Ce que je peux confirmer, c'est qu'un officier supérieur est sous le coup d'une procédure judiciaire pour atteinte à la sécurité", a déclaré dimanche la ministre française des Armées Florence Parly dans l'émission "Le Grand Rendez-vous" de la radio Europe 1, la chaîne CNews et du quotidien Les Echos, sans entrer dans les détails de l'affaire.

    Une source judiciaire a confirmé à l'AFP qu'un officier français en poste à l'étranger avait été mis en examen (inculpé, ndlr) et écroué le 21 août à Paris, notamment pour "intelligence avec une puissance étrangère portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation".

    Il est aussi poursuivi pour "livraison d'informations à une puissance étrangère", "collecte d'informations portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation en vue de les livrer à une puissance étrangère" et "compromission du secret de la défense nationale par une personne dépositaire de ce secret", selon cette source.

    L'homme a été arrêté par les services de contre-espionnage, la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), alors qu'il s'apprêtait à repartir en Italie à la fin de ses vacances en France, et placé en détention provisoire à la prison de la Santé à Paris, a détaillé Europe 1.

    "C'est la France qui a pris l'initiative de cette procédure judiciaire", a souligné Florence Parly, précisant que son ministère avait saisi le procureur de la République en vertu de l'article 40 du Code de procédure pénale, qui impose à toute autorité publique de signaler à la justice un crime ou délit dont elle a connaissance.

    Ce signalement, daté du 22 juillet, a donné lieu à l'ouverture d'une information judiciaire par le parquet le 29 juillet pour "trahison par intelligence avec une puissance étrangère et collecte d'infomations pour les livrer à une puissance étrangère", selon la source judiciaire.

    - " Mesures de sauvegarde" -

    "Nous avons pris toutes les mesures de sauvegarde qui étaient nécessaires et maintenant il faut que la justice puisse faire son travail dans le respect du secret de l'instruction", a assuré la ministre, sans plus de précisions.

    Selon le blog Le Mamouth, spécialisé dans les questions de Défense, l'homme était "était affecté à Naples, principal site de l'Otan en Italie employant des Français".

    D'après Europe 1, ce lieutenant-colonel est âgé d'une cinquantaine d'année et est père de cinq enfants. Il parle russe et a été vu en Italie en compagnie d'un homme identifié comme un agent du GRU, les services de renseignements de l'armée russe.

    Le ministère des Armées a assuré qu'il apporterait "toute sa coopération" à la justice dans cette affaire.

    Les inculpations et condamnations de militaires pour espionnage au profit d'une puissance étrangère, principalement la Russie ou en son temps l'URSS, sont rares en France, inférieures à une dizaine depuis la Guerre froide.

    En juillet, deux anciens agents des services de renseignements extérieurs (DGSE) ont été condamnés pour trahison au bénéfice de la Chine.

    En 2001, un officier français détaché à l'Otan a été condamné pour avoir fourni en 1998 des informations à la Serbie sur les frappes de l'Organisation contre ce pays lors de la guerre du Kosovo.

    Ces informations surviennent alors que l'Otan traverse une passe compliquée, malmenée par Donald Trump et les incertitudes stratégiques causées par la politique étrangère américaine, mais aussi par les tensions entre la Turquie d'un côté, la France et la Grèce de l'autre.

    Le président français Emmanuel Macron, partisan d'une autonomisation stratégique de l'Europe par rapport aux Etats-Unis, avait déclaré en novembre 2019 que l'Otan était en état de "mort cérébrale".

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