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  • © 2020 AFP | Crée le 04.10.2020 à 19h42 | Mis à jour le 04.10.2020 à 19h48
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    Aménagement des tables et respect des distances pour un restaurant à Strasbourg, le 30 mai 2020 PATRICK HERTZOG-AFP/Archives

    Pour tenter d'éviter la fermeture de leurs établissements face à l'avancée de l'épidémie, les professionnels de l'hôtellerie-restauration ont présenté aux autorités sanitaires un projet de "protocole sanitaire renforcé". Le point sur les mesures envisagées.

    ÉVITER LA SURFRÉQUENTATION

    La distance actuelle d'un mètre entre les tables constitue "une ligne rouge" pour la profession. "Il en (va) de la survie économique de ses établissements", selon un communiqué commun des organisations GNI hôtellerie et restauration (représentant les indépendants), Umih (hôtellerie), SNRTC (restauration thématique et commerciale) et GNC (chaînes hôtelières).

    Une distance d'un mètre entre les tables réduit la capacité des établissements de 35% en moyenne tandis qu'une distance de 1,50 mètre la réduirait de 60%, a précisé à l'AFP un porte-parole du GNI hôtellerie et restauration.

    En contrepartie, les professionnels ont proposé d'afficher une jauge indiquant la capacité totale d'accueil des établissements (ce qui faciliterait d'éventuels contrôles). Au-delà, les clients devraient attendre à l'extérieur.

    Le paiement à table serait aussi rendu obligatoire, pour limiter les déplacements.

    Les professionnels ont refusé de réduire de 10 à 4 le nombre de personnes par table. "La profession ne veut pas descendre sous les 8", a relevé le porte-parole.

    TRACER ET DÉPISTER

    Les professionnels ont proposé la mise en place d'un carnet où les clients indiqueraient leurs coordonnées pour pouvoir être éventuellement rappelés par l'agence régionale de santé. Cela serait assorti d'une incitation au téléchargement de l'application StopCovid.

    La proposition de prendre la température des salariés et des clients a été refusée lors d'une réunion au ministère de la Santé vendredi: il serait difficile de s'assurer que les salariés ont bien pris leur température avant de quitter leur domicile, et le nombre de cas asymptomatiques rendrait la mesure inefficace, a rapporté le porte-parole du GNI.

    Selon lui, la proposition de "dépister massivement les employés" a également été repoussée vendredi, car de tels dépistages massifs sont réservés au personnel soignant.

    DES RÈGLES IDENTIQUES POUR BARS, CAFÉS OU RESTAURANTS

    Les organisations professionnelles demandent que les bars en mesure d'appliquer le protocole sanitaire renforcé puissent rester ouverts.

    Elles estiment dans leur communiqué que "le seul critère" qui doit être pris en compte pour décider de l'ouverture d'un établissement (restaurant, brasserie ou bar) est "sa capacité à respecter le protocole sanitaire, et donc à asseoir sa clientèle en respectant les distances de sécurité".

    "Aucun autre critère (classification, consommation ou non de repas ou d'alcool ...) ne se justifie d'un point de vue sanitaire."

    Selon le porte-parole du GNI, "on évite ainsi 1/ la mort de nos établissements par une fermeture, et 2/ de tenter de mettre en place des usines à gaz, parce que tout cela semble clair et susceptible d'être accepté par tout le monde."

    "Désormais, il faudra bien que tout le monde comprenne que quand on va dans un bar, on s'assied pour consommer, on respecte la distanciation entre les tables, on se déplace aux toilettes en portant un masque, on paye à table, et tout ira pour le mieux!"

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