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    France
  • © 2020 AFP | Crée le 11.08.2020 à 19h07 | Mis à jour le 11.08.2020 à 19h16
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    A Locronan, en Bretagne, le 10 août 2020 Fred TANNEAU-AFP

    La canicule qui sévit sur la France depuis la semaine dernière vit ses derniers moments mais les autorités ont une nouvelle raison de s'inquiéter avec l'intensification progressive de l'épidémie de coronavirus.

    Le chef de l’État en villégiature au Fort de Brégançon (Var) doit présider mardi, en visioconférence, un double conseil de défense consacré à la situation au Niger et à l'épidémie.

    Le Premier ministre Jean Castex est attendu dans l'après-midi au CHU de Montpellier où il visitera notamment l'unité Covid-19 de l'hôpital. Le chef du gouvernement se rendra ensuite dans la station balnéaire de La Grande-Motte où les vacanciers, comme partout ailleurs en France, sont appelés à ne pas oublier les gestes barrières malgré la chaleur.

    Depuis lundi, les masques sont obligatoires à l'extérieur dans de nombreux endroits de la région parisienne y compris à Paris. En région également, le masque est obligatoire dans de nombreuses villes.

    Le nombre de personnes diagnostiquées positives au Covid-19 a augmenté de 785 nouveaux cas au cours des dernières 24 heures. En tout 10.800 nouveaux cas ont été enregistrés en une semaine.

    "La circulation du virus s’intensifie, notamment chez les jeunes et dans certaines régions, dans les métropoles de Paris et Marseille", a détaillé lundi soir la Direction générale de la Santé (DGS) dans un communiqué.

    Interrogé mardi sur France Inter, le chef du service de réanimation médico-chirurgicale à l'Hôpital Raymond Poincaré de Garches, le professeur Djillali Annane a indiqué avoir constaté "une dynamique de nouvelles contaminations" qui "dépasse largement aujourd'hui les clusters identifiés".

    "On est déjà au pied de la deuxième vague, et ça me rappelle exactement ce qu'on constatait au mois de février dernier", a mis en garde le professeur. "Le problème, c'est qu'on voit le truc arriver, mais sans réagir comme il le faudrait", a-t-il déploré.

    A Paris, a-t-il indiqué, "on avait un taux d'incidence de 30 cas pour 100.000 habitants il y a quelques jours", alors qu'aujourd'hui ce taux dépasse le seuil d'alerte fixé à 50 (avec 50,6 selon les derniers chiffres de Santé publique France).

    "Dans quinze jours ou trois semaines, on risque de commencer à avoir des tensions en réa, si on ne fait rien tout de suite", a-t-il mis en garde.

    - Orages ponctuellement forts -

    Sur le front de la canicule, 15 départements demeurent en vigilance rouge. Selon Météo-France, l'épisode caniculaire devrait se prolonger "jusqu'à mercredi inclus".

    "Une baisse significative des températures est prévue par l'ouest du pays mercredi et jeudi. Vendredi, on ne parlera plus de canicule en France", prévoit Météo-France.

    En attendant, "il y a aujourd'hui un effet canicule sur nos patients au niveau des urgences et du SAMU", a souligné sur RTL le docteur Patrick Goldstein, directeur des urgences du CHU de Lille.

    "On estime qu'on a une augmentation d'activité pas loin de 30%. Ça arrive 48 heures après (le début de) la canicule et c'est quelque chose que l'on attendait", a ajouté le médecin, en expliquant que "ceux qui sont dans l'urgence sont essentiellement des personnes âgées".

    La vague de chaleur qu'a subi le pays devrait se situer parmi les cinq plus sévères connues par la France ces dernières décennies, a souligné Météo-France, en faisant remarquer cependant que cet épisode caniculaire se place derrière les canicules historiques de 2003 et 2006.

    Des orages ponctuellement forts voire violents, accompagnés localement de grêle, de fortes pluies, de violentes bourrasques ainsi que de nombreuses décharges de foudre sont prévus dans l'après-midi et en soirée sur de nombreux départements.

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