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  • © 2020 AFP | Crée le 24.09.2020 à 19h41 | Mis à jour le 24.09.2020 à 19h47
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    Le centre fidjien Semi Radradra, sous le maillot de Bordeaux-Bègles, lors d'un match de Top 14 contre le Lyon OU à Chaban-Delmas, le 15 février 2020 NICOLAS TUCAT-AFP/Archives

    "On ne joue pas Radradra, on joue Bristol!" Le manager de Bordeaux-Bègles Christophe Urios a beau prévenir, la demi-finale de Challenge européen vendredi à Bristol sera bien marquée du sceau du centre fidjien Semi Radradra, passé dans le camp anglais à l'intersaison.

    Les hasards de la vie font parfois bien les choses. Ou de drôles de choses. En s'engageant en novembre avec Bristol, la star fidjienne ne se doutait pas un seul instant qu'elle allait recroiser ses amis girondins dès cet automne, en Challenge européen, pour une place en finale qu'aucune de ces deux villes, jumelées par ailleurs depuis 1947, n'a connue jusque-là.

    Cette perspective a pris forme à la sortie de la pandémie quand l'organisateur de l'épreuve a maintenu coûte que coûte ses phases finales programmées au printemps, en permettant aux joueurs transférés d'évoluer dans leur nouvelle équipe.

    Après avoir porté l'UBB, déclenché une vague d'optimisme la saison dernière, Radradra a enfilé cet été la tenue de Bristol, comme si de rien n'était au vu de son adaptation express, avec cette étiquette de facteur X qui lui colle décidément à la peau.

    Ces derniers mois, la frustration, le fatalisme, ont accompagné le club de Laurent Marti, orphelin de ce joyau censé l'emmener au bout de ses rêves en fin de saison dernière.

    "Semi n'avait pas envie de partir", ravive le président girondin qui n'a pu ou voulu surenchérir sur l'offre des Bears mais qui garde Radradra en haute estime.

    "C'est le premier joueur qui, en partant, est venu me dire au revoir et m'a fait, en plus, un cadeau", souligne Marti.

    Peut-on considérer ses retrouvailles en demi-finale comme un autre cadeau ? A priori non. "Il nous a grandement aidé pour arriver jusque-là et l'avoir en face, aujourd'hui, on est un peu déçu", résume nostalgique le capitaine Jefferson Poirot, qui fait lui aussi contre mauvaise fortune bon cœur.

    - La petite idée d'Urios -

    "Pour ne rien vous cacher, avant le match contre Edimbourg (victoire 23-14), on a reçu des messages-vidéo d'encouragement des anciens joueurs qui étaient là l'an dernier et Semi a aussi fait un message. C'était sympa", sourit Poirot.

    "Mais il a rappelé que l'on se verrait sûrement la semaine prochaine".

    Ou comment rentrer un peu plus dans la tête de ses ex, les marquer, les inhiber. "Il ne faut pas faire une fixette sur Semi", tente l'ouvreur Matthieu Jalibert pour chasser le spectre fidjien.

    "C'est un joueur à museler", analyse Urios. "Mais j'ai ma petite idée", poursuit-il malicieusement. "Rappelez-vous, on était venu à Bordeaux avec Castres en 2019, on n'avait pas trop vu Radradra, on s'en était occupé", sourit le coach de l'UBB.

    Sa recette, faire du Guy Roux: "au foot, on appelle ça +défense individuelle+. S'il va pisser, on va pisser avec lui. Il ne faut pas le lâcher d'une seule seconde", détaille-t-il. "Avec rien, il peut faire plein de choses et si, comme contre les Dragons (victoire 56-17 en quarts), il a plein de trucs, il devient tout simplement inarrêtable. Et comme à côté de Radradra, à Bristol, il y en a plein de bons..."

    Voilà l'UBB prévenue mais déterminée car "nous aussi, on a récupéré des joueurs qui vont nous aider comme Guido (Petti), Joseph (Dweba), les deux Ben (Lam et Tameifuna)", énumère Poirot. "On a aussi notre mot à dire sur ce match".

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