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    France
  • © 2020 AFP | Crée le 08.10.2020 à 22h02 | Mis à jour le 08.10.2020 à 22h07
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    Le jeune milieu des Bleus Eduardo Camavinga éblouissant contre l'Ukraine, en match amical, le 7 octobre 2020 au Stade de France à Saint-Denis FRANCK FIFE-AFP

    Entre les champions du monde et les nouvelles pousses, "l'exigeant" Didier Deschamps cultive sans cesse les germes d'une concurrence stimulante en équipe de France, bien aidé par le talent et le culot d'Eduardo Camavinga et ses jeunes compagnons qui ont l'Euro en tête.

    Le sélectionneur de 51 ans continue de déchirer consciencieusement l'image de conservateur qui lui collait à la peau jusqu'à récemment, à coup d'innovations tactiques et de convocations inédites, comme mercredi lors du festival (7-1) en amical contre l'Ukraine.

    Dans un nouveau système, Camavinga, 17 ans, a marqué pour sa première titularisation en deux rencontres, Dayot Upamecano, 21 ans, a enchaîné une troisième titularisation en trois matches, tandis que Houssem Aouar et Mike Maignan ont connu leur baptême international à respectivement 22 et 25 ans.

    Avec le milieu de l'OL et le gardien de Lille, ce sont pas moins de cinquante-et-un joueurs qui ont porté pour la première fois le maillot frappé du coq durant le mandat de Deschamps, débuté en août 2012.

    La statistique montre à quel point le Basque parvient à aérer son groupe, tout en préservant intacte son obsession pour la gagne. A huit mois de l'Euro-2020, décalé d'un an à cause de la pandémie de Covid-19, le sélectionneur continue d'élargir sa palette pour être prêt le jour J, lorsqu'il faudra trancher entre tous les talents disponibles.

    - "Pas de passe-droits" -

    "Avec mon staff, nous suivons toujours une cinquantaine de joueurs. Il n'y a pas de gratitude comme on a pu le dire, ou de passe-droits", disait-il ainsi à l'AFP en mars 2019 à propos des vingt-trois champions du monde. "Ils ont un vécu commun, mais ce n'est pas pour ça qu'ils ont des garanties", avait-il insisté.

    Depuis le titre de Moscou, le sélectionneur a souvent mis de côté Samuel Umtiti, Thomas Lemar, Djibril Sidibé ou Benjamin Mendy, par exemple. Plus récemment, Blaise Matuidi s'est éloigné des Bleus en quittant la Juventus Turin pour l'Inter Miami dans le moins relevé championnat nord-américain.

    A contrario, il a testé une douzaine de bizuts. Parmi eux, certains ont pris du galon tels Ferland Mendy, Léo Dubois et Clément Lenglet. D'autres, à l'instar de Tanguy Ndombélé, Alassane Pléa et Mattéo Guendouzi, sont passés plus furtivement.

    A Upamecano, en qui il croit beaucoup, Deschamps a offert une nouvelle titularisation contre l'Ukraine afin d'effacer le souvenir mitigé de septembre. "Entre espérer y être et jouer, ce n'est pas toujours évident. Il y a d'autres défenseurs mais il a un potentiel très intéressant", a relevé mercredi "DD" à propos d'un défenseur "très bon dans le duel, qui va vite et a une aisance technique" au-dessus du lot.

    - La leçon de Giroud -

    Quant au mineur Camavinga, déjà à l'aise dans ses habits d'international, le patron des Bleus l'a envoyé au charbon dès le coup d'envoi et en a été récompensé, avec un bel abattage et un premier but plein de panache. "Si je le fais jouer c'est parce que j'estime qu'il en est capable. Après, c'est à lui de le montrer sur le terrain", a répété le sélectionneur devant la presse.

    "Il le sait bien et vous aussi, au milieu de terrain il y a énormément de concurrence. Par rapport à ce qu'il fait, il se positionne. Il y a encore de la route mais il est capable de faire de très, très belles choses", a poursuivi l'ancien coach de l'OM, satisfait du "bon amalgame" sur le terrain entre "les jeunes et les plus expérimentés".

    Avec ce cocktail, Deschamps teste ses jeunes et maintient sous pression ses cadres vieillissants, obligés de donner le meilleur d'eux-mêmes pour rester dans le groupe.

    Au moment d'être remplacé par Wissam Ben Yedder, "figurez-vous que le coach m'a reproché de ne pas avoir mis le 3e sur le corner!", a rigolé mercredi Olivier Giroud, devenu à 34 ans le deuxième meilleur buteur de l'histoire des Bleus par la grâce d'un doublé. Et l'attaquant de Chelsea de livrer la conclusion: "il est exigeant avec moi comme avec tous ses joueurs."

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