C'est le premier pas vers une qualification aux Mondial des moins de 17 ans. L'équipe de Calédonie affronte ce dimanche à 13 heures la Papouasie au Stade de Mahina à Tahiti dans le cadre des éliminatoires de la zone Océanie.

Dans leur groupe A, les Cagous affronteront ensuite Tahiti mercredi (16 heures) et le Vanuatu samedi (13 heures). Le groupe B est, lui, composé de la Nouvelle-Zélande, de Fidji, des Salomon et des Samoa. Les deux premiers de chaque groupe sont qualifiés pour les demi-finales. Les deux finalistes de la compétition obtiendront leur ticket pour le mondial.

Michel Clarque, coach des Calédoniens a bon espoir d'arriver à décrocher le Graal :

Êtes-vous prêts ?

Michel Clarque : Quand j'entends Patrice (Flaccadori, sélectionneur de Tahiti) parler de quatre entraînements et un match par semaine, ça fait envie. Moi je les ai pris au mois d'octobre, on a fait un stage en décembre avant qu'ils partent en vacances. Et je les ai retrouvés fin janvier. Donc on verra tout ça.

Quel est votre objectif ?

On vient tous avec l'espoir de faire quelque chose. Les bienfaits de la préparation seront validés ou non par la compétition. Si on n'obtient pas de résultat, on essaiera de mettre en place quelque chose qui tienne la route de façon à ce que la préparation soit faite plus sérieusement. On manque de référence en ce moment. Pour les U17, c'est le tout début de l'expérience internationale.

Les jeunes ont quel état d'esprit ?

Il y a une bonne ambiance. C'est toujours la ligne entre la joie d'être ensemble et la concentration pour entrer dans la compétition. La compétition est un état d'esprit. C'est vrai que la saison a été tellement perturbée en Calédonie au niveau des comités que les jeunes n'ont presque pas joué l'an dernier. Ce sont des objectifs sur lesquels on devra se pencher. On dit toujours qu'il y a des joueurs de qualité en Calédonie, alors la question qu'on doit se poser est pourquoi on ne réussit pas ? On se penche dessus.

Quel est votre pronostic pour Tahiti-Nouvelle- Calédonie ?

Ce sera un beau match. On a toujours eu cette fameuse rivalité. On est des frères ennemis. On a l'habitude d'être jaloux les uns des autres. Je parle en connaissance de cause, mon amie est tahitienne.

LNC, avec La Dépêche de Tahiti